La PL est définitivement lancée avec ce choc de la 1ʳᵉ journée qui a été très sympathique. Néanmoins, à l'arrivée, Liverpool s'en sort plutôt bien et récupère un point dans le nouvel antre de Mauricio Pochettino qui pourrait bien relancer les Blues cette saison.
Une première mi-temps spectaculaire
La plus belle affiche de ce premier week-end européen de la saison a tenu toutes ses promesses dès l'entame de match. Les deux équipes ont imprimé un gros rythme, surtout avec ballon. Pourtant, les occasions ne pleuvent pas pour autant, mais le niveau est déjà là. Et il semble bien meilleur concernant Liverpool.
Parce que ce sont les Reds qui prennent le dessus durant les vingt premières minutes de jeu. À la 12ᵉ, c'est Mohamed Salah qui vient alerter la défense des Blues en trouvant la barre transversale sur une frappe enroulée du droit. Robert Sanchez était battu. Cinq minutes plus tard, la sentence tombe, le n°11 des Reds trouve un angle de passe parfait pour Luis Diaz qui avait bien suivi. Le Colombien ajuste le gardien de Chelsea, ça fait 1-0 et c'est plutôt mérité. Initialement, c'est la recrue Alexis MacAllister qui a transmis le ballon à Salah.
Avec ballon, les hommes de Jürgen Klopp sont très juste et la défense de Mauricio Pochettino est sur les talons. Le 2-0 est tout proche d'arriver, mais une position de hors-jeu (29ᵉ) vient sauver les locaux. Étonnamment, la suite est presque tout autre.
Chelsea parvient à récupérer de plus en plus le cuir et s'installe davantage dans le camp adverse. Les Reds manquent d'agressivité et sont même trop passifs. Sur un mauvais renvoie à la 37ᵉ minute, c'est Axel Disasi – qui peinait jusque-là à exister dans le match –, qui pousse le ballon dans les buts d'Alisson. La faute à une défense apathique. Sur la mi-temps, un homme n'a pas été à la hauteur à Liverpool : Andrew Robertson. L'Écossais, tout comme Cody Gakpo plus haut sur le terrain, n'ont pas suffisamment existé.
Parce qu'à la 39ᵉ, c'est Chelsea qui est freiné par l'intervention du VAR. En effet, Ben Chilwell – auteur de 45 premières bonnes minutes –, se voit refusé un but après avoir magnifiquement slalomé entre Virgil van Dijk et Alisson.
1-1 lorsque Anthony Taylor, l'arbitre de la rencontre, renvoie tout le monde au vestiaire, un score plutôt logique et il faut se réjouir du spectacle proposé sur la pelouse de Stamford Bridge.
Des Blues mieux organisés
Début de la seconde période, les deux formations retournent au combat et se procurent des occasions en essayant d'aller d'un but à l'autre.
Côté Liverpool, c'est Luis Diaz qui est tout proche de tromper Sanchez sur une tête après un corner de Dominik Szoboszlai (53ᵉ). Côté Chelsea, c'est Ben Chilwell qui oblige Alisson à intervenir à la suite d'une belle transition deux minutes plus tard – Enzo Fernandez se montrant de plus en plus à son avantage dans la partie.
À noter que les Reds ont remonté leur bloc, tandis que les Blues tentent de multiplier les attaques placées. L'équipe de Klopp joue peut-être à un jeu dangereux. Les minutes passent et Chelsea continue d'assiéger Liverpool. Les visiteurs semblent trop désorganisés pour espérer quoi que ce soit alors que l'heure de jeu est passée. Moment choisi par Klopp pour opérer ses deux premiers changements.
Darwin Nunez remplace Jota, tandis que Curtis Jones prend la place de Gakpo, trop peu en vue au milieu de terrain (66ᵉ). Espérons pour les Reds que ces deux-là apportent du mouvement. Liverpool reprend un peu la possession mais rien ne change hormis le fait que le temps faible soit vraisemblablement passé. À la 77ᵉ, Klopp fait rentrer Ben Doak et Harvey Elliott respectivement à la place de Diaz et Salah – ce dernier n'hésitant pas à manifester son mécontentement.
Entretemps, Malo Gusto a remplacé le nouveau capitaine Reece James (76ᵉ). C'est l'heure du baptême du feu pour l'ancien lyonnais. Mauricio Pochettino ne s'arrête pas là et fait rentrer Mykhaylo Mudryk (qui a hérité du n°10) à la place de Raheem Sterling qui n'a pas été inintéressant (81ᵉ). Ian Maatsen remplace Carney Chukwuemeka.
Dans les dernières minutes, Liverpool s'est donné un peu d'air en conservant le ballon dans le camp des Blues, mais les espaces ne sont pas trouvées pour inquiéter la défense des locaux. C'est à ce moment-là que Pochettino décide de faire rentrer l'ancien rennais Lesley Ugochukwu.
Et, dans les derniers instants, alors qu'on pensait les organismes essorés, les deux équipes se procurent une occasion chacun : Nunez puis Mudryk, mais le score ne bouge pas.
