Entre déboire, désillusion et amertume, Liverpool et Chelsea ont-ils quelque chose à jouer ?

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Entre déboire, désillusion et amertume, Liverpool et Chelsea ont-ils quelque chose à jouer ?

Jürgen Klopp a connu de meilleures situations.
Jürgen Klopp a connu de meilleures situations.AFP
C'est un match en retard de la 8e journée qui va se dérouler ce mardi soir, Chelsea accueille Liverpool à 21h00 dans un contexte particulier, celui d'être sans entraîneur. Graham Potter a été licencié il y a quelques jours et rien ne semble aller pour les Blues. Concernant les Reds, Jürgen Klopp est encore là, mais il doit gagner aujourd'hui.

Chelsea 11e, Liverpool 8e, les saisons respectives de ces deux clubs sont déjà ratées en Premier League. Personne ne s'attendait à ce scénario, puisque durant l'été dernier, l'atmosphère semble être au beau fixe de part et d'autre.

Mais finalement, tout bascule début septembre pour les Blues, lorsque Thomas Tuchel est remercié précipitamment, puis de nouveau dans le cas de son successeur, Graham Potter, tout récemment. Pour les Reds, c'est autre chose, ils ne sont jamais parvenus à prendre leur destin en main, à l'image de ce qu'ils ont produit ces dernières saisons. L'équipe de Jürgen Klopp est terriblement irrégulière, et ce, malgré un effectif très intéressant, mais en proie à de trop nombreuses blessures.

Faut-il encore croire en une qualification continentale ?

Ce mardi soir, dans le cadre de matches en retard, la Premier League nous offre plusieurs affiches, dont notamment ce Chelsea - Liverpool qui s'annonce forcément intéressant au regard des noms qui seront alignés sur le terrain. Néanmoins, la méforme respective des deux équipes interroge énormément.

Si la grande majorité des observateurs s'accordent à dire que nos deux formations du jour vivent des montagnes russes depuis le début de saison, la tendance est vraiment significative et révèle de nombreuses choses au sein des deux clubs. Néanmoins, si l'on se penche dans les détails, les réalités que vivent Blues et Reds ne sont pas identiques en tous points.

Déjà, car les Londoniens sont chapeautés par Todd Boehly depuis moins d'un an et c'est encore finalement récent. La gestion sportive, du moins, au-delà du fait qu'elle pose question, n'est pas arrivée à maturité. Oui, il y a eu beaucoup de transferts effectués, dont certains ont été critiqué à raison, mais il faut du temps pour qu'un projet devienne cohérent. Pour le moment, ce n'est pas le cas, car l'effectif de Chelsea semble mal construit. Joao Félix, Mykhaylo Mudryk et Noni Madueke notamment, sont venus enrichir un secteur qui était déjà bien fourni. 

Plus bas sur le terrain, Enzo Fernandez est, sur le papier, une superbe recrue, mais dans les faits, il peine encore à influer en bien sur les résultats de son équipe. Plus globalement, le propriétaire des Blues n'a pas souhaité laisser de temps à Tuchel en début de saison, puis a indiqué la porte de sortie à Potter pour les mêmes raisons, même si ce dernier a sa part de responsabilité dans la saison très maussade des Londoniens. Dans l'animation collective, ces derniers n'ont quasiment jamais été séduisants. Les observateurs tiennent d'ailleurs le même constat : Chelsea n'a ce qu'il mérite, car personne n'est étonné de la situation actuelle.

In fine, une qualification pour l'Europe à l'issue de la saison de Premier League n'est pas envisagée ni envisageable au regard des performances de l'équipe. Si l'on se projette sur 2023-2024, Boehly va devoir prouver qu'il est l'homme de la situation sinon celle-ci risque de tourner au fiasco...

Concernant Liverpool, les problématiques sont tout autres. La direction travaille relativement bien, même s'il y a eu des tensions liées au départ l'emblématique directeur sportif Michael Edwards en juin 2022. Aujourd'hui, on sent des Reds moins alertes sur le marché des transferts, un peu plus en retrait de ce qu'il se fait dans le monde du ballon rond. Pour preuve, il y a un souci d'effectif au milieu de terrain. 

Cette saison, Fabinho, Jordan Henderson, Thiago Alcantara ou encore Naby Keita ne sont plus capables de porter le projet des Reds. Autrefois appelée "salle des machines", l'entrejeu de Klopp n'est plus aussi fonctionnel et les remplaçants utilisés comme Curtis Jones, Harvey Elliott, James Milner ou Alex Oxlade-Chamberlain ne sont pas suffisamment armés pour colmater les fuites. 

Résultat, nous avons un Liverpool, malgré un potentiel offensif - marqué cependant par quelques blessures préjudiciables -, assez fantastique, incapable de faire suffisamment peur aux équipes adverses week-end après week-end. Ce ne sont plus les Reds dominateurs que nous avons face à nous. C'est pourquoi Klopp a été remis récemment en question... et ce mardi soir, il doit tout de même prouver qu'il est maître à bord de son navire.

Quoi qu'il en soit, la qualification pour la Ligue des champions est un objectif logique au regard de l'effectif à disposition, mais cela va être très difficile, car la concurrence est rude et surtout, elle a de l'avance au classement. Liverpool doit donc gagner à Stamford Bridge.

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