Déterminé à prouver qu'il peut encore contribuer à l'équipe, Marcus Rashford a eu besoin de moins de cinq minutes pour souligner son importance pour l'équipe.

Dalot centre de la droite, Hojlund travaille très bien dos au but et laisse le ballon à la portée de l'attaquant qui ne laisse aucune chance à José Sá (5ᵉ).

Les Wolves, très dépendants des courses individuelles de Pedro Neto, ne posent guère de problèmes à la défense des Red Devils. Dans un bon mouvement impliquant toute l'équipe, Rashford reçoit sur la gauche, libère Shaw sur la ligne de touche qui centre dans la surface, où un cafouillage permet à Hojlund de marquer (22ᵉ).

United est bien présent dans le match et conserve son score jusqu'à la mi-temps. Les deux buts annulés par Hojlund et Casemiro avant la pause en sont la preuve, et même si cela ressemblait à une déroute, cela n'aurait pas été déplacé.

La deuxième mi-temps est différente, les Wolves se montrant d'abord menaçants par l'intermédiaire de Max Killman. José Sá maintenait les Wolves dans la lutte pour un résultat en réalisant un grand arrêt sur la déviation de Hojlund.

Pedro Neto et ses coéquipiers ont eu le mérite de ne jamais jeter l'éponge, bénéficiant finalement d'un penalty discutable sur l'international portugais, que Sarabia a transformé sans difficulté (71ᵉ). Le décor était planté pour une remontée digne de la Premier League, mais quatre minutes plus tard, Scott McTominay endosse de nouveau le rôle de sauveur et creuse l'écart (75ᵉ).

Cependant, il ne faut jamais sous-estimer la résistance d'une équipe aussi combative que celle de Gary O'Neil, qui revient une nouvelle fois au score d'une frappe sur coup de pied arrêté, Max Killman se chargeant d'exploiter au mieux le ballon.

Les neuf minutes d'arrêts de jeu ont fait rêver les supporters du Molineux, et pourquoi diable cela serait-il faux quand Pedro Neto est dans l'équipe ? United, dans une nouvelle de ses nombreuses erreurs de débutants cette saison, se fait complètement surprendre par un coup de pied de coin en sa faveur, laisse la contre-attaque arriver jusqu'au Portugais et dès lors, il n'y a plus rien à faire : il dribble dans l'axe et tire au second poteau, prenant Onana à contre-pied (90ᵉ+5).

Mais la Premier League ne serait pas la Premier League sans l'excitation et l'imprévisibilité. À la 90ᵉ+7, le jeune Kobbie Mainoo, 18 ans, a laissé opérer sa magie, laissant trois adversaires derrière lui et tirant ensuite de l'intérieur du pied pour assurer la victoire.