Liverpool - Toulouse, "inoubliable" pour des anciens du Téfécé

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Liverpool - Toulouse, "inoubliable" pour des anciens du Téfécé
Ilunga et les Toulousains à Anfield, il y a 16 ans.
Ilunga et les Toulousains à Anfield, il y a 16 ans.PAUL ELLIS/AFP
"Magique !" Les anciens Toulousains Nicolas Dieuze, Pantxi Sirieix et Nicolas Douchez se souviennent pour l'AFP de leur déplacement à Liverpool en 2007, en Ligue des champions, avant un nouveau duel entre le Téfécé et les Reds jeudi à Anfield Road, en Ligue Europa.

"Quand tu rentres dans ce stade mythique, tu as toute l'histoire du club qui te pète à la gueule", s'émerveille d'emblée Dieuze (44 ans), 187 matchs (11 buts) disputés avec le TFC entre 2003 et 2008 et capitaine ce jour-là, le 28 août 2007. Qualifié surprise pour le tour préliminaire de la Ligue des champions après avoir décroché la troisième place du championnat à la dernière minute, Toulouse renoue alors avec l'Europe pour la première fois depuis 20 ans.

Battus au match aller (1-0), les "Pitchouns" ont sans doute abandonné au Stadium leur maigre espoir de renverser le vainqueur de l'édition 2005. "Tu espères toujours faire un exploit mais il fallait se rendre à l’évidence", souligne Nicolas Douchez (43 ans). Le gardien de l'époque, 99 matches au compteur avec le Téfécé entre 2004 et 2008, a été battu quatre fois lors de ce fameux match retour (4-0).

Malgré la lourde défaite, "ce match c'était le Graal de ma carrière, un souvenir inoubliable", affirme Dieuze, définitivement installé à Toulouse où il est devenu agent sportif. "C’était le premier match européen de la plupart d’entre-nous, une découverte extraordinaire. C’est quelque-chose qui restera gravé en moi, un souvenir qui a marqué ma carrière", abonde Douchez.

"Retrouver l'Europe avec une confrontation contre Liverpool, c'était magique. Rencontrer un club aussi prestigieux dans un stade mythique : il y avait énormément d'excitation dans le groupe" se souvient l'actuel entraîneur des gardiens du Havre.

Le "monument" Gerrard

"En plus, ce match avait été particulier, car il y avait eu un hommage suite à l'assassinat d’un gamin d'Everton (Rhys Jones, NDLR) la semaine précédente et au lieu du You'll never walk alone le club avait mis l'hymne d'Everton (Johnny Todd, une chanson populaire traditionnelle, NDLR), le rival numéro 1. C'était la première fois que cela se produisait et ce fut un moment d’émotion terrible" se remémore Dieuze.

"On prend deux buts sur la fin (doublé de Dirk Kuyt 87ᵉ et 90ᵉ, NDLR) mais on sentait que si le match avait continué dix minutes de plus on en aurait pris quatre autres", reconnaît Pantxi Sirieix (43 ans), 260 matchs et 12 buts sous les couleurs toulousaines entre 2004 et 2017.

"Jouer à Anfield, on ne le fait pas quinze fois dans sa vie", sourit le Basque de naissance, reconverti dans la gestion de patrimoine dans la Ville Rose. "Dans notre zone avec Nico (Dieuze, NDLR), il y avait Steven Gerrard, un monument. Concrètement j'ai senti ce jour-là que je ne faisais pas le même sport. Les passes, les contrôles: tout était millimétré", ajoute-t-il.

"L'écart de niveau était très important. En termes de talent il n'y avait aucune comparaison possible entre eux et nous", admet également Douchez. Pour ce dernier, "l'écart aujourd'hui est moins important entre les deux équipes qu'il ne l'était à l'époque". À la nouvelle génération qui s’apprête à son tour à défier ces fameux "Reds", il conseille de "désacraliser ce moment" pour espérer être à la hauteur.

"Les joueurs moyens n'ont pas l'habitude de jouer ces matchs et inconsciemment c'est difficile de le préparer normalement", reconnaît Sirieix. Et Dieuze de conclure, clin d'œil à l’appui, "il ne faut pas y aller pour la carte postale". Aussi belle soit-elle…

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