Le ballon étoilé, l'hymne de Britten, Ramos retrouve "sa" Ligue des champions avec Séville

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Le ballon étoilé, l'hymne de Britten, Ramos retrouve "sa" Ligue des champions avec Séville

Sergio Ramos, à l'entraînement avant la rencontre contre le RC Lens.
Sergio Ramos, à l'entraînement avant la rencontre contre le RC Lens. AFP
Après l'élimination du PSG contre le Bayern en mars dernier, le défenseur central espagnol retrouve l'Europe avec son club formateur sur une pelouse de Ligue 1 qu'il connaît bien : Bollaert. Pas le meilleur souvenir pour lui en France.

C'était au jour de l'an, le Paris Saint-Germain se déplaçait sur le terrain de son dauphin le RC Lens et la gueule de bois parisienne s'était prolongée vingt-quatre heures de plus. Openda, Claude-Maurice, Sotoca et Fofana – pour ne citer qu'eux –, en avaient fait voir de toutes les couleurs à la défense Rouge et Bleu. À l'arrivée, une raclée 3-1 pour commencer la nouvelle année et pour entamer à nouveau une saison qui allait être la pire de l'ère qatari du point de vue des résultats. 

Six mois plus tard, le contexte est différent pour Sergio Ramos, qui est revenu à la case départ cet été, après avoir attendu durant tout le mercato pour prendre une décision quant à sa prochaine destination. Exit la Major League Soccer et la Saudi Pro League, place à la romance et à une fin heureuse de conte de fée. L'enfant du pays retrouve le club de sa terre promise, celle qui l'a vu naître dans le début des années 2000 avant de rejoindre le Real Madrid : l'Andalousie et le Séville FC

Le "Roi de coupes" retrouve sa compétition avec les Nervionenses

Un ultime challenge émouvant et passionnant pour le "Roi de coupes" aux grandes oreilles, qui retrouve sa compétition avec son club formateur. Une véritable idylle pour ce garçon né dans la petite commune de Camas, à quelques kilomètres du Sánchez-Pizjuán. Face à Las Palmas dimanche, l'Espagnol a permis aux siens de retrouver le sourire après trois défaites en Liga (victoire 1-0). Car s'il n'a pas marqué, il s'est tout de même montré décisif dans sa surface de réparation en repoussant une tentative adverse quasiment sur sa ligne. 

"C'était ma première rencontre après trois mois sans jouer, a expliqué Sergio Ramos au micro de Movistar. La dynamique du groupe va me permettre de retrouver mon niveau petit à petit. Je ne dirais pas que je me suis senti dans une forme incroyable, mais je me suis senti plutôt bien et je suis sûr que je trouverai mon niveau d'antan match après match."

Si retrouver l'amour des supporteurs rojiblancos et voir sa famille heureuse lui donnent la possibilité de "mourir tranquille" - comme un certain Thierry Roland, un soir de 12 juillet 1998 -, Sergio Ramos aura la chance de pouvoir disputer six matches dans la compétition qui lui a donné le statut de légende du football. L'objectif de se qualifier pour les huitièmes de finale n'est pas une mission impossible, mais face à Arsenal, le PSV Eindhoven et le RC Lens, qui sera le premier adversaire des Espagnols, la tâche s'annonce difficile. 

"Porter ce maillot devant les supporteurs est un immense honneur, revenir dans une compétition comme la Ligue des champions, en sachant que le soutien des fans est important, je pense que nous pouvons bien nous débrouiller dans un tournoi qui exige un engagement total et une concentration maximale."

Et on sait qu'il la connaît comme sa poche la Ligue des champions. Au total, quatre titres, plusieurs fois le stade des demies atteint et des buts importants, comme celui de Lisbonne, Milan ou son doublé à Munich face au Bayern de Pep Guardiola. À Paris, l'Espagnol avait apporté son expérience et son savoir-faire, malgré l'élimination prématurée au mois de mars. À l'aller comme au retour, contre les Bavarois, il avait été sans aucun doute l'un des joueurs les plus importants du PSG. Quand résonne l'hymne de la Ligue des champions au mois de février, Sergio Ramos a toujours pour habitude de sortir le costard. 

Avec Séville, l'Espagnol va devoir le sortir du placard bien avant, car l'enjeu et les objectifs des Andalous sont moindres. Et que sortir d'un groupe avec les trois équipes citées ci-dessous serait déjà un parcours réussi pour le roi de la Ligue Europa. Nul doute que le quatre fois vainqueur de la coupe aux grandes oreilles va apporter son métier dans un vestiaire qui l'a déjà validé. "Je me sens bien aux côtés de Sergio. C'est une légende du football. Avec lui, nous nous sentons en sécurité, nous sommes entre de bonnes mains", a déclaré le Français Loïc Badé ce mardi en conférence de presse. Sergio Ramos a les cartes en main. Première étape : le stade Bollaert-Delelis. 

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