Arsenal 2-0 Séville
Avec des résultats favorables, Arsenal pouvait se qualifier dès ce soir. Les Gunners ont donc fort logiquement pris le match à bras le corps, augmentant progressivement la pression jusqu'à trouver l'ouverture à la demi-heure, quand Bukayo Saka sert parfaitement Leandro Trossard, qui débloque la partie. Sauf qu'à la pause, Arsenal ne s'était pas encore mis pour de bon à l'abri, malgré une supériorité évidente.
Un seul objectif donc pour les Gunners : faire le break. Ce sera chose faite à la 63e quand Saka, profitant d'un mauvais alignement adverse, va s'amuser avec la défense puis tromper Dmitrovic. Le boulot était fait, Séville n'avait plus la moelle et Arsenal est allé chercher un succès logique et crucial, qui rapproche les Gunners de la qualification.
Bayern Munich 2-1 Galatasaray
Victoire = qualification. Équation simple pour le Bayern à domicile, et une issue heureuse était attendue. Mais la première mi-temps a été compliquée pour les locaux, contre une équipe d'abord regroupée, et qui s'était même montrée dangereuse en fin de période. L'objectif n'était pas atteint à la pause, dans la stupéfaction.
Une stupéfaction qui a failli tripler quand Baris Yilmaz a ouvert le score à l'heure de jeu, mais la VAR est venue fusiller les ambitions turques. En galère, les Bavarois ont fini par faire descendre les sifflets des travées, mais s'en sont sortis grâce à leur homme providentiel, Harry Kane, qui a placé sa tête à dix minutes du terme pour sortir le Bayern d'un mauvais pas. Et définitivement cinq minutes plus tard en finisseur, avant que les Turcs ne sauvent l'honneur par Cédric Bakambu. Mais l'essentiel est là, et le Bayern sera au rendez-vous au printemps, comme d'habitude.
FC Copenhague 4-3 Manchester United
Cahotique, la campagne de MU. Mais après un succès à l'arraché voilà deux semaines, il fallait prendre des points pour repasser deuxième. En trois minutes, Rasmus Hojlund va poignarder ses anciens coéquipiers d'un but opportuniste, puis au sein d'une première période stoppée un long moment par l'interruption d'un fan, va doubler la mise en poussant au fond des filets une frappe repoussée par le portier danois à la demi-heure de jeu. Mais juste avant la pause, Marcus Rashford va bêtement se faire expulser, et Mohamed Elyounoussi va s'empresser de relancer la rencontre, puis Diogo Gonçalves convertir un pénalty pour renvoyer les deux équipes dos-à-dos aux vestiaires.
Dès la reprise, les locaux ont mis la pression pour faire basculer définitivement la rencontre. Le public a longtemps cru à l'exploit, mais Denis Vavro a sabordé son équipe en commettant une main évitable qui a permis à Bruno Fernandes de renverser une nouvelle fois le cours du match. Sauf que ce n'était pas fini, et à moins de dix minutes du terme, l'ancien Bordelais Lukas Lerager venait ramener les Danois à niveau. Dans une ambiance indescriptible, Roony Bardghji a fini par arracher la décision pour les locaux juste avant les arrêts de jeu, permettant à Copenhague - malgré une barre tardive de Maguire - de rafler un succès qui maintient le club danois en vie pour la qualification.
Real Madrid 3-0 Sporting Braga
Il suffisait d'un point au Real pour composter son billet pour les 8e de finale. Mais Lucas Vasquez a semblé compromettre l'opération en concédant un pénalty après 5 minutes. Heureusement, Andriy Lunin, titulaire inattendu, a soigné ses débuts en sortant la tentative d'Alvaro Djalo. Brahim Diaz s'est alors mis en route, avec un premier but refusé puis un second accordé en renard des surfaces (28e). Suffisant pour mener à la pause, mais pas réellement convaincant.
Néanmoins, le break n'a pas tardé à être fait par des Madrilènes réalistes. 12 minutes après la reprise, Vinicius va conclure en finesse une belle action collective, rapprochant le Real de la qualification. Qui sera confirmée trois minutes plus tard quand Rodrygo va y aller de son but. Mission accomplie, le Real pouvait gérer sa fin de match et rafler le succès qu'il fallait pour aller au tour suivant. Comme attendu.
Salzbourg 0-1 Inter
Avec un succès, l'Inter pouvait sceller le sort du groupe D, puisqu'une victoire allait qualifier les Nerazzuri et la Sociedad, lauréate plus tôt. Mais aucune des deux équipes ne semblait avoir de bonnes jambes, et malgré un Marcus Thuram remuant, le score était nul et vierge à la pause.
Et on prenait la direction d'un résultat du même acabit, au vu du faible rythme de la rencontre. Une tentative d'Alexis Sanchez faisait passer un frisson, mais c'est finalement une main évitable de Bidstrup offre un pénalty que Lautaro Martinez s'est empressé d'aller transformer (86e). Un but qui suffit donc au bonheur de l'Inter - et donc de la Real Sociedad, tous deux qualifiés pour les 8e de finale.
