Takefusa Kubo, très actif au Parc des Princes, est l'un des principaux atouts de la Real Sociedad pour espérer remonter la pente face aux Français, qui abordent ce déplacement à Saint-Sébastien avec deux buts d'avance. S'ils étaient déjà favoris, le score du match aller a renforcé cette position de force, qui s'ajoute à la très mauvaise dynamique de leurs adversaires (cinq défaites lors des six derniers matches et une seule victoire en neuf possibles).

"Nous avons besoin d'une grande Reale pour rivaliser avec l'une des meilleures équipes d'Europe. J'espère que nous aurons le sourire après ce match. Je pense que nous devrons réussir les trois derniers quarts d'heure, c'est la grande différence", a-t-il déclaré. "La réflexion est libre. C'est nous qui jouons, nous avons l'envie et l'illusion, donc tout est possible", a-t-il ajouté lorsqu'on l'a interrogé sur les supporters moins optimistes.

"Je pense qu'ils sont au niveau de l'Inter et que nous avons besoin d'un peu plus que ce que nous avons donné parce que nous avons obtenu un match nul contre eux. Nous allons essayer de sortir tout ce que nous avons en nous", a déclaré le Japonais, interrogé sur la différence de difficulté entre le match contre les Bergamasques et celui des huitièmes de finale. "Le score de 2-0 a une influence sur notre humeur, mais si nous avons fait un très bon match, pourquoi ne serions-nous pas capables de marquer ces buts ?"

"Nous nous battrons avec acharnement.

"C'est clair que ça change (d'avoir à gérer un défenseur ou un autre). Je n'aime pas analyser l'adversaire en face de moi, mais en tant qu'équipe. Cela dépend de mon état physique et mental. Si je suis dans mon jour, je peux affronter n'importe qui. Parfois, je ne suis pas aussi bon que je le voudrais. Je veux avoir cette constance. Je penserai à moi, ce qui est le plus important", a expliqué Kubo, qui a rappelé que "tout le monde rêve d'avoir cette opportunité".

D'autre part, l'ancien joueur de Majorque a fait un parallèle intéressant : "Je me souviens de la Coupe du monde, quand j'ai regardé la finale, et j'ai senti que les Argentins avaient plus de ballons. Il y a des joueurs plus rapides et plus forts, mais c'est le côté mental et émotionnel qui compte. Nous en aurons besoin demain".

Bien sûr, Kubo s'est convaincu que c'était possible : "S'ils viennent sur le terrain, c'est pour nous soutenir, et nous leur en sommes très reconnaissants. Nous allons nous battre. Personnellement, je pense que ce sera un grand jour".

Le talentueux milieu de terrain, qui a ignoré une question sur l'avenir de Kylian Mbappé en déclarant qu'il avait "assez" à faire avec la mauvaise passe de son équipe, a l'intention de briller en attaque, ce qui augmenterait les chances de l'équipe locale. "Je reviens de Séville où je n'ai pas joué et je n'ai pas d'excuses. J'aurais pu dire que j'étais chargé, mais c'est une semaine propre. Je dois donner le meilleur de moi-même demain", a-t-il conclu devant les médias.