Les semaines passent et se suivent pour l'équipe entraînée par Eric Roy. Depuis le début de saison, de nombreux observateurs misaient sur leur essoufflement. Mais force est de constater que la forme étincelante des Brestois se poursuit. À l'heure d'affronter Metz, tous les signaux semblent au vert pour espérer un nouveau succès.
A contrario, les hommes de Laszlo Bölöni savent que ce déplacement à Francis Le Blé risque d'être difficile à négocier. Par leur position et leur niveau de jeu, seul un exploit pourrait déboucher sur une victoire.
En route vers la Ligue des champions ?
Il n'y a désormais plus aucun doute, Brest est sur le point de conclure une superbe saison. En ayant battu plusieurs records de points et de victoires notamment, le club breton a mérité sa place après 27 journées. Surtout, au fil des semaines, tout le monde s'accorde à dire qu'une qualification en Ligue des champions est envisageable.
Néanmoins, Eric Roy a tout de même affirmé qu'une qualification pour la Ligue Europa Conférence constituerait une déception. Et, ça se comprend au regard du travail effectué jusque-là. Être toujours dauphin du PSG à ce stade de la compétition relève d'un certain accomplissement et il ne reste que sept rencontres pour finir le plus haut possible. D'ailleurs, jamais une formation bretonne n'était parvenue à accumuler autant de points après autant de journées.
Il ne faut pas avoir peur des mots, le Stade Brestois effectue une saison historique et l'idée désormais est d'engranger un maximum de victoires, particulièrement lorsqu'on constate que rien ne semble vraiment les arrêter. Les joueurs d'Eric Roy sont sur leur petit nuage.
Le week-end dernier, on pensait que le score n'évoluerait pas et pourtant, Romain Del Castillo a réussi à inscrire le but victorieux. À l'image d'un Bayer Leverkusen en Bundesliga, tout sourit aux Bretons. Ce dimanche, à domicile, ils ne devraient pas avoir à attendre la fin du match pour triompher.
Donner le maximum
Début-mars, les Messins avaient réussi à gagner deux fois de suite : à Nantes puis contre Clermont. Mais, depuis, deux défaites ont de nouveau assombri le ciel grenat. Il faut cependant convenir que perdre contre Monaco et Reims n'a rien d'infamant, mais sur le plan statistique, cela n'arrange pas la situation.
Avec 23 points, Metz accuse trois points de retard sur le barragiste, tout en ne possédant que trois autres points d'avance sur la lanterne rouge. En l'état actuel des choses, l'équipe de Bölöni retrouverait la Ligue 2. Et, elle n'est franchement pas dans la bonne dynamique pour espérer un meilleur dénouement. Lorsqu'on regarde le jeu proposé, ce n'est un secret pour personne, c'est insuffisant pour croire en une amélioration drastique.
Dans ces situations-là, vécues chaque saison par les concurrents au maintien, ce sont souvent d'autres leviers qui permettent de remonter la pente. En l'occurrence, le sursaut d'orgueil pourrait permettre de rester dans l'élite. Encore plus ce dimanche, repartir du Finistère avec les trois points relève même de l'exploit. En revanche, il faut admettre que le FC Metz a parfois démontré certaines ressources psychologiques impressionnantes lorsqu'il évoluait à l'extérieur. En effet, il a pris plus de points hors de ses bases.
Avant de disputer deux matches couperet contre Le Havre et Strasbourg dans les prochaines semaines, il faut pouvoir fournir un très gros effort à Francis Le Blé pour faire vaciller le 2ᵉ du championnat.
