Comme la semaine dernière, un club jouait la 2nde place du Championnat, l'autre sa survie. Le piège a failli se refermer sur les locaux, en début et fin de match de match. Mais, plus appliqué, Brest a fait la différence et conserve son titre de dauphin (4-3). Il fait également un pas de plus vers la Ligue des champions.
Des Brestois réalistes...
Très logiquement, la possession du ballon a été détenue par Brest dès le début du match. Placés également très haut sur le terrain, les Ty'Zefs ont alterné jeu court et long pour passer outre le bloc messin. Mais, contre tous les éléments en faveur des locaux, Ismaël Traoré a repris un corner du pied gauche et profité du flottement brestois pour ouvrir le score (6e).
Vexé, Brest est immédiatement reparti à l'assaut du but adverse. Rapide et percutant, le club s'est adonné à de belles vagues offensives et a bien réagi. Egalement sur corner, Brendan Chardonnet a envoyé une très belle frappe du gauche dans les filets Grenats (12e). Loin de se satisfaire de cette égalisation, les Pirates ont maintenu leur pressing pour faire complètement chavirer leurs adversaires.
En face, Georges Mikautadze a percuté, notamment à la 18e minute en passant plusieurs défenseurs et trompant Marco Bizot. Mais, son action n'a pas pu faire mouche grâce à un exceptionnel dégagement sur la ligne de but de Lilian Brassier. Après quoi, Brest s'est à nouveau chargé de presser Metz.
Ainsi, les ballons ont plu sur la cage adverse. Alexandre Oukidja a néanmoins tenu bon, notamment sur un splendide coup franc de Romain Del Castillo (29e). Ce qui n'a pas duré éternellement. Sous les assauts incessants, il a cédé sur une reprise de Kamory Doumbia (30e). Puis, Steve Mounié a fait le break de la tête (38e). Telle une tornade, l'équipe locale a fait preuve de réalisme dans cette 1re période, dominée par un pragmatisme et un sens du jeu important.
... mais des erreurs défensives
Revenus sur le terrain avec les mêmes intentions que lors des précédentes minutes, les joueurs d'Eric Roy ont continué à maîtriser le ballon. Dédiés, ils ont à nouveau tenté de multiples centres et combinaisons dans la surface adverse. Du fait qu'ils ne soient jamais tous alignés, ils ont excellé à créer des décalages et faire trembler les Grenats.
Il ne manquait donc plus qu'un but de Martin Satriano pour que la fête soit folle au Stade Francis Le Blé. Libre dans la surface messine, il a su sauter plus haut que les autres et placer une tête directement dans le but adverse (60e).
Constante dans sa production, l'équipe n'a rien lâché bien que désormais dans une position de domination incontestable. Plus qu'insistante, elle n'a pas hésité à revenir encore par vagues face aux filets d'Oukidja.
Il fallait cependant que la combativité de Metz permette une réussite. Ainsi, Mikautadze a pris la profondeur pour aller réduire l'écart (74e). Massivement impliqué, le Géorgien a profité d'une seconde erreur défensive (80e) pour encore une fois permettre à son équipe de revenir dans la partie.
Dans une fin de match particulièrement intense, Metz a été en position de force. Les chances messines n'ont pas manqué. Mais, à la finition, les visiteurs ont pêché et n'ont pas pu concrétiser.
