Et une rencontre de gala avant Noël ! L'Atlético de Madrid à reçu le FC Séville ce samedi après-midi et rattrapé son match en retard par la même occasion. Au cours d'un match qui a mis longtemps à se mettre en marche, les Colchoneros ont présenté d'importantes tentatives et se sont adjugés la victoire (1-0) pour repasser devant le FC Barcelone (3e).
Quelques essais tentés...
Le premier frisson a été ressenti sur une perte de balle de Rodrigo Riquelme reprise par d'Ivan Rakitic dans les premières minutes. Mais en représailles, Alvaro Morata n'a pas hésité à aller faire pression sur le but sévillan (3e). L'adversité a donc été de mise d'entrée de jeu. Après quoi, l'Atlético a conservé le ballon et tenté de construire, notamment par l'axe. Cependant, Séville a résisté.
Le rythme de la rencontre est resté plutôt calme néanmoins après l'heure de jeu, les seuls quelques exploits des deux attaques animant le jeu. Il a fallu attendre que le match soit bien lancé pour enfin voir de belles percées de Samuel Lino et des essais d'Antoine Griezmann.
Petit à petit, les Rojiblancos ont commencé à infliger plus de dégâts aux Sévillans. Assez pour casser les lignes et se projeter un peu plus à côté de leur surface. A la demi-heure de jeu, les attaquants madrilènes étaient beaucoup plus insistants. Mais, leurs actions n'ont rien donné face à la défense à 5 adverse.
Les pertes de ballons locales ont également été fréquentes, ce qui les a empêché d'ouvrir le score. Le manque de créativité a aussi porté préudice à l'Atlético.
... et la faille enfin trouvée
A la pause, Angel Correa a remplacé Riquelme, et Nahuel Molina par Marcos Llorente. Ce qui a tout de suite changé la donne. Très rapide et précis, le numéro 14 des Colchoneros a pris la profondeur du côté droit pour ensuite s'adjuger un but en prenant au rebond son centre détourné (46e). Revigorés par cette réalisation, les Madrilènes ont ensuite été chercher avec intensité le break.
Les Andalous n'avaient cependant pas dit leur dernier mot. Cherchant à créer un peu plus de jeu offensif, sans être capable de rivaliser ou faire la différence face à Jan Oblak (63/64e). Une fois le temps fort sévillan terminé, en revanche, Griezmann a mis un coup d'accélérateur pour retrouver la surface adverse.
Ce qui n'a pas vraiment marché puisque quatre minutes après son entrée en jeu, Ceglar Söyüncü a reçu un carton rouge (70e). Réduits à 10, les Colchoneros ont dû s'adapter et Griezmann a été contraint de céder sa place.
Le reste de la rencontre s'est résumé à des offensives andalouses et un regroupement en défense de l'Atlético. Les locaux ont finalement conservé leur score et l'ont emporté.
