Interview Flashscore - Salva Ballesta : "L'Atlético est une équipe rapide, avec de la qualité et de la définition"

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Interview Flashscore - Salva Ballesta : "L'Atlético est une équipe rapide, avec de la qualité et de la définition"
Salva Ballesta, ancien joueur de l'Atlético de Madrid.
Salva Ballesta, ancien joueur de l'Atlético de Madrid.Flashscore
Salva Ballesta (48 ans), ancien joueur de l'Atlético de Madrid, a accordé quelques minutes à Flashscore pour aborder le derby que les Colchoneros disputeront contre le Real Madrid au Santiago Bernabéu ce dimanche soir.

L'ancien Pichichi du Racing Santander et de l'Atlético a également donné son avis sur la situation sportive difficile du FC Séville et sur Valence, deux de ses anciennes autres équipes. Tout cela dans l'attente d'un projet qui lui permette d'entraîner. 

Quel beau dimanche nous attend avec un nouveau derby madrilène.

"Ce match se déroule au Bernabéu, nous pouvons donc donner au Real Madrid le statut de favori, mais les derbies sont toujours différents. La mentalité des joueurs est différente, l'atmosphère est différente, avec la presse, les supporters... Ensuite, quand le ballon commence à rouler, on assiste à des derbies très tactiques, avec beaucoup de stratégie".

Quel est le principal danger pour le Real Madrid ?

"Il faut reconnaître que, l'équipe des Colchoneros est une équipe verticale, rapide, avec de la qualité et de la définition, et cela se voit. Les joueurs de l'Atlético doivent remercier Simeone pour le saut qualitatif que l'équipe a fait sur le plan sportif et de la gestion de Miguel Ángel (Gil) et (Enrique Cerezo)".

 

Les problèmes de Séville et Valence

Le FC Séville, quant à lui, vit une saison à oublier. 

"Ils ne peuvent pas jouer et ont peu de lumière. Avec un peu de chance, ils se remettront sur les rails et recommenceront à gagner. Mais ni les résultats, ni l'ambiance ne sont attrayants. La clé n'a pas encore été trouvée. C'est un phénomène cyclique : il y a des équipes qui nous surprennent et qui atteignent le sommet, et d'autres que l'on n'attendait pas et qui se retrouvent en bas de l'échelle. Je peux vous dire, d'après ma propre expérience, que nous semblons toujours avoir le temps de quitter le bas de tableauu, mais si nous sommes négligents, nous sommes relégués et c'est alors très difficile. C'est aussi parce que les adversaires n'ont plus affaire à une équipe de Séville qu'ils respectent, mais qu'ils considèrent comme faible, avec des problèmes, et qu'ils l'attaquent. Ils ont déjà perdu des matches au Pizjuán, comme contre Alavés, que personne n'attendait. Et puis la défaite 1-5 à Gérone a été un gros coup dur. Je sais que l'entraîneur essaie et essaie encore, mais au bout du compte ce qui compte, c'est le ballon au fond des filets".

Valence est un autre club qui a des problèmes institutionnels, même si, sur le plan sportif, il est bien meilleur.

"Depuis de nombreuses années, nous avons cette rivalité et cette incompréhension entre la présidence, les dirigeants et les joueurs. Compte tenu du travail extraordinaire réalisé par Pipo Baraja, ils auraient pu renforcer l'équipe, mais c'est le contraire qui se produit, ils l'affaiblissent. En tant qu'entraîneur, cela se remarque et je suis sûr que cela vous dérange".

Sa carrière d'entraîneur

Comment se déroule votre carrière d'entraîneur, êtes-vous toujours aussi enthousiaste ?

"Je travaille sur un projet qui me passionne et qui peut m'aider à progresser en tant que coach. Je suis coach depuis huit ou dix ans et je suis en mesure de faire un saut qualitatif. C'est pourquoi je ne veux pas me précipiter et la prochaine équipe que je prendrai en charge devra me permettre de m'épanouir".

Selon vous, qu'est-ce qui vous a manqué pour avoir cette chance ? 

"Ce qui compte, c'est de gagner des matches. Et dans ce monde, après trois matches avec de mauvais résultats, on commence à trembler et les projets ne durent pas longtemps. Mais le fait d'être licencié d'un club n'a rien à voir avec vos capacités d'entraîneur. Sinon, les meilleurs ne seraient pas licenciés".

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