"Nous avons été abandonnés", a déclaré Deschamps devant une commission parlementaire

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"Nous avons été abandonnés", a déclaré Deschamps devant une commission parlementaire

Deschamps ce jeudi à Paris.
Deschamps ce jeudi à Paris.BERTRAND GUAY/AFP
Le sélectionneur de l'équipe de France, Didier Deschamps, a déclaré ce jeudi à une commission de l'Assemblée nationale que les équipes nationales avaient été "abandonnées" sur la question des brassards arc-en-ciel lors de la Coupe du monde au Qatar.

Avant la compétition, il a été question de porter des brassards "One Love" en signe de protestation contre l'illégalité de l'homosexualité au Qatar, mais les organisateurs et la FIFA, l'instance dirigeante du football mondial, ont déconseillé aux joueurs de le faire.

"Nous avons été abandonnés avant cette Coupe du monde parce que la responsabilité incombe aux autorités et que la décision est donc devenue la libre décision de chacun", a déclaré Deschamps devant une commission chargée d'examiner les "défaillances opérationnelles au sein des fédérations sportives".

"La décision d'organiser la Coupe du monde au Qatar a été prise avant que je ne sois sélectionneur", a déclaré Deschamps.

Huit fédérations d'Europe occidentale ont envisagé de faire porter à leurs capitaines nationaux un brassard "One Love", mais ont finalement renoncé, invoquant les menaces de la FIFA.

"Dans les semaines qui ont précédé (la Coupe du monde), des questions extra-sportives ont été soulevées et nous avons demandé aux joueurs, avec des sensibilités différentes selon leur pays et leur culture, de prendre position", a-t-il ajouté.

"Il fallait suivre les recommandations de la FIFA. S'il y avait eu une action collective et générale, cela aurait été mieux. Nous avions déjà assez de soucis à nous faire."

Pour leur photo officielle avant leur premier match contre le Japon le 23 novembre, les joueurs allemands ont tenu leurs mains devant leurs bouches pour suggérer qu'ils avaient été bâillonnés. Ce geste a été critiqué au Qatar et dans d'autres pays non occidentaux pour avoir mêlé sport et politique.

Le président de la Fédération française de football de l'époque, Noël Le Graët, avait exprimé son opposition au brassard "One Love".

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