Les Pays-Bas : "Ils ont des absents comme nous. Nous c'est plus en défense, eux au milieu. Mais quelle équipe nationale n'a pas d'absents ? Il y en a de plus en plus. Je ne vais pas refaire le discours sur le calendrier, on doit s'adapter. C'est un match de prestige. On a la possibilité de se qualifier. Les Pays-Bas sont aussi dans la course à la qualif. Ce sera compliqué. Ils ont des joueurs qui gagnent des titres importants. Beaucoup de respect pour cette équipe."

Coman et Dembélé : "Ils peuvent jouer ensemble. Coman a un peu plus de polyvalence. Ousmane joue régulièrement à droite. Ils peuvent être en concurrence. Pour l'adversaire ce sont des soucis, du danger à craindre."

L'objectif des éliminatoires : "On peut faire un parcours idéal en qualifs sans que ça se passe bien derrière. On ne va pas négliger nos matchs. On est en recherche d'amélioration. On veut être efficace défensivement. Même si l'idée est toujours d'être le plus dangereux pour l'adversaire. Je ne vais pas vous inventer une réalité. Quand vous ne prenez pas de but, pas besoin d'en mettre deux pour gagner. On veut imposer notre jeu. C'est un rapport de force par rapport à l'adversaire."

Clauss et Gusto : "Ce que ça change ? J'ai l'impression qu'on a joué sans arrière droit pendant des années… C'est un juste équilibre à trouver. Je considère que les latéraux font partie d'une ligne qui s'appelle la défense. Ils sont aussi jugés sur leur apport défensif, mais ça ne doit pas se faire au détriment de leur première fonction qui est de défendre. Il y a des profils plus ou moins offensifs."

Le calendrier : "Les joueurs sont les acteurs. Les calendriers sont toujours surchargés, avec une intensité très élevée, des temps de récupération toujours plus courts. Le nombre de blessures ne va pas en diminuant. Il y a des semaines à trois matchs. S'ils arrivent à avoir un poids pour préserver leur intégrité physique, tant mieux. Koeman l'a dit, il a pas mal de blessés lui aussi. Mais vous savez très bien qui décide des nouvelles compétitions… Faire plaisir à tout le monde, c'est impossible. Mais ce n'est pas d'aujourd'hui. C'était déjà le cas il y a 10 ans."

Mbappé : "Sa période compliquée ? Je discute régulièrement avec lui. Kylian a besoin de tranquillité. Il est là. Il fera partie demain de l'équipe qui a un objectif bien précis. Vous parlez beaucoup de lui, il est suffisamment grand pour se protéger. On parle énormément de lui. Mais lui s'inscrit dans un collectif. Il n'est pas là à vouloir tout prendre. J'espère que vous avez apprécié la présence de Tchouaméni. Même s'il y aura des grincheux qui diront qu'avant, il n'y avait que le capitaine qui venait... C'est l'intérêt de la sélection avant tout."

La défaite contre l'Allemagne : "Je ne vais pas m'en servir. On a eu cet amical avec des données différentes. Le plus important c'est demain.

Tchouaméni : "Ses axes de progression ? Il y avait de l'inquiétude de votre côté sur son rôle à la Coupe du monde, sur le fait qu'il devait prendre la place de monstres. Il a répondu aux attentes, après ça s'est un peu compliqué au Real. Là, ça se passe bien pour lui. Potentiellement il a tout. Il est déjà au très haut niveau. Il peut même jouer défenseur central ! (sourire) Au Real il est plus dans un rôle de protection. Il a confiance en lui. Il sait ce que j'attends de lui par rapport à l'équilibre de l'équipe."

La préparation estivale de Mbappé : "J'ai déjà répondu… La préparation c'est un élément qui a pu amener le fait que son potentiel athlétique ne soit pas à 100 %. Ça arrive à d'autres. C'est un autre contexte. Il donnera le max. Évidemment qu'il a eu un été qui n'est pas l'été de tous les joueurs en termes de préparation…"