Messi, qui a eu un emploi du temps chargé avec son club de l'Inter Miami, a regardé ses coéquipiers depuis le banc de touche mais n'a pas été inscrit sur la liste des remplaçants, s'étant plaint de fatigue après avoir marqué le but de la victoire 1-0 contre l'Équateur jeudi.
Malgré l'absence de son talisman, l'équipe de Lionel Scaloni était trop puissante pour la Bolivie. Des buts d'Enzo Fernandez, Nicolas Tagliafico et Nicolas Gonzalez ont assuré la victoire.
Fernandez, le milieu de terrain de Chelsea, est passé tout près d'une magnifique frappe des 30 mètres qui se dirigeait vers la lucarne avant que Guillermo Viscarra, le gardien bolivien, ne la détourne. Viscarra s'est ensuite bien battu pour repousser une frappe au premier poteau de Julian Alvarez, qui avait profité d'un manque de rigueur dans la défense.
Le vif Alvarez était à l'origine de l'ouverture du score de l'Argentine à la 31ᵉ minute, en servant Angel Di Maria, dont le centre à ras de terre était repris par Fernandez, qui avait effectué une course parfaitement synchronisée dans la surface. Huit minutes plus tard, la tâche de la Bolivie s'est encore compliquée lorsque Roberto Fernandez a été expulsé pour une faute excessive sur Cristian Romero.
L'Argentine rentrait à la pause avec une avance de 2-0, Tagliafico reprenant un coup franc de Di Maria d'une tête qui passait au-dessus de Viscarra.
Les Argentins contrôlaient totalement la situation après la pause, Alvarez touchant le poteau à la 70ᵉ minute et Viscarra étant tenu en échec par les tentatives de Rodrigo De Paul et Di Maria. Gonzalez a conclu la victoire à sept minutes de la fin d'une frappe du pied gauche après une défense hésitante de l'équipe locale, qui a perdu ses deux premiers matches.
Scaloni s'est félicité pour la performance de son équipe, qui n'a pas eu peur de jouer avec le ballon, et a expliqué l'absence de Messi : "Leo n'était pas prêt à jouer, il a essayé de récupérer, mais il ne s'est pas senti à l'aise", a-t-il déclaré.
Après un début de règne impressionnant à la tête de l'Uruguay, l'Argentin Bielsa a vu son équipe s'incliner sur deux buts du défenseur équatorien Felix Torres à Quito. L'Uruguay a pris l'avantage à la 38ᵉ minute, Agustin Canobbio récupérant une passe de Maximiliano Araujo et se retournant brusquement avant d'ouvrir le score.
Mais l'équipe locale a égalisé juste avant la pause lorsque Felix Torres s'est élevé pour marquer de la tête sur un centre de Moises Caicedo. Un penalty a donné à l'Équateur l'occasion de prendre l'avantage après la pause, mais la tentative malheureuse d'Enner Valencia sur le point de penalty est passée à côté. Mais le défenseur Felix Torres a de nouveau montré sa valeur en inscrivant le but de la victoire, en s'infiltrant dans une surface encombrée pour reprendre un centre à ras de terre de Kendry Paez, 16 ans.
Les décisions se sont avérées cruciales dans la victoire du Venezuela sur le Paraguay. La "Vinotinto" pensait avoir l'avantage à la 78ᵉ minute lorsque Yangel Herrera reprenait un centre de Jefferson Savarino et ouvrait le score, mais l'arbitre concluait que le milieu de terrain avait touché le ballon, à la grande fureur du public.
Mais la technologie a joué en faveur du Venezuela dans les arrêts de jeu lorsqu'elle a détecté que le défenseur paraguayen Ivan Piris avait fait une faute de main lors d'un défi aérien dans la surface de réparation et que Salomon Rondon a botté le penalty en toute confiance.
Cette victoire permet au Venezuela d'espérer participer à une Coupe du monde pour la première fois de son histoire. Le processus de qualification élargie à 48 équipes, qui se tiendra aux États-Unis, au Canada et au Mexique, offre deux places supplémentaires à l'Amérique du Sud, six équipes se qualifiant directement. La septième des dix nations sera qualifiée pour un barrage intercontinental.
