Flashscore Scouting : Ayman Kari, un milieu de terrain moderne prêt à jouer dans l'élite

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Flashscore Scouting : Ayman Kari, un milieu de terrain moderne prêt à jouer dans l'élite

Flashscore Scouting : Ayman Kari, un milieu de terrain moderne prêt à jouer dans l'élite
Flashscore Scouting : Ayman Kari, un milieu de terrain moderne prêt à jouer dans l'élitePSG
Élu en 2021 « Titi d’or », trophée décerné par l’association "Les Titis du PSG" au meilleur joueur du centre de formation du PSG, et avec un premier contrat pro signé début janvier 2023, Ayman Kari impressionne chaque week-end les observateurs présents au stade Georges-Lefèvre, à côté du Camp des Loges. "Flashscore Scouting" vous dresse le portrait de cette promesse du Paris Saint-Germain.

Originaire d’Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), Ayman Kari (18) est un pur produit de l'Île-de-France. Avant de rejoindre le PSG et son centre de préformation en U13 à 11 ans - avec un an d'avance -, le Français fait ses premiers pas à l'US Villejuif Football. Il commence le football à l'âge de 6 ans, après avoir été repéré en bas de chez lui par un voisin.  

Malgré des moments difficiles à l’internat du fait de l’éloignement avec sa famille, il intègre grâce à sa détermination et sa force de caractère le centre de formation du club de la capitale. D'abord chez les U17, avant de s'imposer comme titulaire chez les U19.

Le « Titi d’or » 2021 a signé son premier contrat professionnel le 5 janvier dernier. Il est lié au PSG jusqu’au 30 juin 2025, après avoir réalisé une excellente saison 2021-2022 avec les U19, participant à 25 rencontres de championnat, 7 de Youth League et 3 de Coupe Gambardella

"C’est un joueur doué et excellent. Il a un profil en adéquation total au football actuel. Mais il va falloir qu’il joue pour continuer à progresser et pour confirmer", nous affirme Yacine Hamened, rédacteur pour Paris United et grand observateur du centre de formation du Paris Saint-Germain. Chez les U19 du PSG, dotés d'une génération dorée - avec Warren Zaïre-Emery, Ismaël Gharbi ou encore Ilyes Housni -, Ayman Kari trace son propre chemin et sort clairement du lot. 

Un milieu de terrain complet connecté au football actuel 

Dimanche 15 janvier 2023, 14h30, stade Geogres-Lefèvre (Saint-Germain-en-Laye). L'équipe de Zoumana Camara accueille le premier de la Poule A du Championnat National U19, le Montfermeil FC. Un match à enjeu puisque le PSG est quatrième et se doit de gagner pour grimper au classement. Pour l'occasion, la tribune est pleine - comme pour les matches de Youth League. L'occasion parfaite pour Ayman Kari de se démarquer. 

Très vite, l'attention du public se porte sur lui et son niveau de jeu. L'aisance technique du jeune joueur lui permet de conduire son équipe et de désespérer son adversaire. Le milieu de terrain de 18 ans est au-dessus du lot et ça se voit. "C'est un joueur très prometteur avec de vraies qualités : se projette bien avec le ballon ; belle vision de jeu ; solide dans les duels; belle qualité de passe", explique Yacine Hamened

De taille plutôt moyenne (1,76 m), Ayman Kari impressionne par sa corpulence physique qui le différencie des autres. Cela lui donne une certaine envergure dans ses gestes et ses mouvements, aspect qui lui permet de bien contrôler et protéger le ballon. Techniquement, le joueur, à l'aise des deux pieds, se projette bien avec la balle sans trop d'hésitations, ce qui lui permet de casser les lignes adverses en une accélération.

S'il faut récupérer, il sait également le faire, notamment grâce à son bon sens du placement, même si ce n'est pas la qualité qui saute en premier aux yeux. Enfin, lorsqu'il est dans le sens du jeu, Kari prend le temps de lever la tête et d'observer les différentes solutions qui s'offrent à lui : soit il cherche un coéquipier dans la profondeur; soit il temporise en écartant et en dictant le tempo. En somme, le joueur du Paris Saint-Germain se définit comme un milieu de terrain moderne à la façon box to box, en adéquation avec football actuel. 

Prêt pour jouer avec les pros 

Lorsqu'il est sur le terrain dans sa catégorie, Ayman Kari sort de l'ordinaire, à tel point que c'est à se demander ce qu'il fait encore avec les U19. Le milieu de terrain, qui a disputé ses premières sélections avec l’équipe de France U19 en novembre 2022, attend patiemment de faire le grand saut chez les grands, comme son coéquipier et ami Warren Zaïre-Emery

"Il peut effectivement jouer avec les pros, comme plusieurs joueurs du centre de formation. Après, c’est toujours le même questionnement : comment tu le lances et à quel moment, explique Yacine Hamened. Le problème, c'est qu’ils sont décidément au-dessus en U19, donc c’est une perte de temps. Un autre souci est qu'il n’y a plus de National 2. Et enfin, il faut forcément qu'il joue avec les pros, mais il n'aura pas forcément de temps de jeu."

"C'est à ce moment-là que les jeunes joueurs du PSG perdent du temps et qu’ils se font rattraper par les autres joueurs des différents centres, car ces derniers jouent. Rien ne remplace les matches. Même si tu t’entraines avec Messi, Neymar ou Mbappé, tu progresseras les premières semaines. Mais le problème, avec le PSG, c’est que lorsque tu rentres dans la période d’un match tous les trois jours, ces joueurs-là font de l’entretien. Et les jeunes, eux, s’entraînent avec les remplaçants. Forcément, il y a moins d’intensité et en conséquence, à un moment donné, tu perds du temps."

Le week-end dernier face au Stade Rennais, Warren Zaïre-Emery a profité de l'absence de Marco Verratti pour disputer sa première titularisation avec l'équipe première. Sur le banc, Ilyes Housni et Ismaël Gharbi complétaient le groupe. Un message fort de Galtier à ses jeunes du centre, montrant qu'il compte sur eux.

Une once d'espoir pour Aymar Kari, mais à quel prix ? On sait que les places sont chères dans cet effectif et que l'expérience prouve que le club parisien n'est pas assez patient avec ses jeunes issus de la formation. C'est pourquoi ces derniers décident de partir, comme Arnaud Kalimuendo, qui a explosé au RC Lens de ses 18 à 20 ans, avant de signer à Rennes l'été dernier, ou, avant lui, Kingsley Coman qui n'avait pas hésité à rejoindre la Juve puis le Bayern

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