"Nous voulons que nos joueurs aient un appétit de loup et un avantage dans leur jeu à l'extérieur", a affirmé Sean Dycke ce mardi en conférence de presse. De quoi annoncer la couleur pour le match face à Arsenal (1er). Everton (18e) doit se maintenir hors de la zone de relégation et ira à Londres pour en découdre.
De manière similaire, Wolverhampton (15e) cherchera à reproduire sa superbe prestation du match aller (3-0), pour un peu plus enfoncer Liverpool (7e).
Arsenal-Everton : se montrer plus intelligent que l'autre
Arsenal a été la première victoire du "nouvel" entraîneur d'Everton. Everton a été le premier club à défaire les Gunners depuis août. Galvanisés par ce triomphe, les Toffees l'ont emporté sur Leeds (1-0), mais faibli face à Aston Villa (2-0) et Liverpool (2-0). Il y a donc autant de doutes englobant l'équipe du Merseyside qu'avant l'arrivée de Sean Dycke.
Quant à Arsenal, les Londoniens ont évolué à travers un mois de février compliqué. Le nul obtenu contre Brentford (1-1) et l'échec encaissé une seconde fois face à City (1-0) n'ont pas arrangé le moral des troupes. Néanmoins, il semblerait que les leaders du Championnat commencent à remonter la pente. Vainqueur laborieux sur Aston Villa (4-2) et Leicester (1-0), les hommes de Mikel Arteta refont fonctionner la machine. Mais cela sera-t-il suffisant face à des joueurs luttant contre le maintien ?
Ce qui a le plus fait défaut aux Gunners en début de mois de février, a été l'ouverture du score, et l'immobilisation de Martin Odegaard. Sans un milieu créateur libre de ses mouvements, les ballons ont été jetés sur les différentes ailes sans que les attaquants ne convertissent leurs chances. De plus, Everton étant parvenu à mener au score s'est servi de sa confiance pour défendre correctement, fermant tous ses espaces à l'équipe adverse.
Ce mercredi, pour éviter de retomber dans le piège, Arsenal devra donc se montrer plus rusé. Everton jouera probablement encore une fois sur la base d'une défense compacte et de contre-attaque, mais cette fois, sans Dominic Calvert-Lewin. Un désavantage de poids, malgré les rappels incessants de la motivation d'Everton pour aller chercher la victoire.
"Il est question de faire mieux que lorsque nous les avons joués il y a quelques semaines et de remporter le match", a insisté l'entraîneur d'Arsenal en conférence de presse. La rencontre promet donc un beau duel d'intensité.
Liverpool-Wolves : se venger et reprendre ses droits
En difficulté cette saison, Liverpool tangue complètement d'une semaine à l'autre. Parfois, les performances des Reds sont propres, encourageantes et bien maîtrisées. A d'autres reprises, l'équipe prend l'eau et n'arrive pas à imposer son rythme. Un problème récurrent, bien illustré par le match l'opposant au Real Madrid (perdu 5-2). Tandis que la rencontre avait magnifiquement commencé, les joueurs de Jürgen Klopp ont petit à petit sombré.
Après le nul concédé face à Crystal Palace (0-0), s'imposer ce mercredi apparaît comme une évidence. Oui, mais comment ? Battu lourdement 3-0 début février par les Wolves, il faudra autant d'abnégation que de réalisme pour en venir à bout. Et pour illustrer cela, Ibrahima Konaté devrait être de retour avec avoir à coeur de défendre solidement.
Côté Wanderers, février a été productif. Après son succès face à Liverpool, l'équipe de Julen Lopetegui s'est dégagé de la zone rouge en défaisant Southampton (2-1) et tenant en échec Fulham (1-1). Les recrutements de Pablo Sarabia, Matheus Cunha (incertain ce mercredi) et de Craig Dawson ont certainement renforcé une attaque, puis une défense, en mauvaise posture.
"Nous nous connaissons mutuellement très bien, cela ne va pas être simple. Mais nous nous batteront parce que nous sommes prêts", a déclaré Jürgen Klopp ce mardi. Sentiment partagé par son vis-à-vis espagnol : "je suis sûr que nous allons jouer contre l'une des meilleures équipes du monde, avec des joueurs fantastiques, un entraîneur fantastique et demain nous allons avoir une grande demande, donc la chose la plus importante est de mettre l'accent sur nos réponses afin que nous puissions jouer un bon match dans toutes les phases".
