Un an après son éviction des Bleues, Diacre règle ses comptes avec Aulas et W.Renard

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Un an après son éviction des Bleues, Diacre règle ses comptes avec Aulas et W.Renard

Corinne Diacre
Corinne DiacreAFP
Corinne Diacre a été écartée de son poste de sélectionneuse de l'Equipe de France il y a un an. Dans les colonnes de l'Equipe de France, elle a réglé ses comptes notamment avec Jean-Michel Aulas et la capitaine Wendie Renard.

Corinne Diacre ne regarde plus la D1 Arkema et ne veut plus entendre parler de la Fédération Française de Football. Pour autant, l'ancienne sélecionneuse des Bleues a des choses à exprimer un an après son éviction et l'arrivée d'Hervé Renard. 

Dans les colonnes de l'Equipe, elle raconte l'annonce de son départ, par Philippe Diallo au téléphone, son ressenti sur les conditions de son départ et sur le Mondial d'Hervé Renard qui s'était plein après l'élimination contre l'Australie en 1/4 de finale de la préparation physique menée par sa prédécesseuse. 

"Sa parole contre la mienne"

Mais c'est surtout concernant Jean-Michel Aulas et Wendie Renard que Diacre a exposé ses griefs. Concernant JMA, "il a eu beaucoup plus de pouvoir quand Noël Le Graët a démissionné (le 28 février 2023, ndlr). Tout part de là. Dès le début, parce que je n'ai pas fait ce qu'il aurait voulu, ce qu'il attendait concernant les joueuses de son club". Elle a manié l'euphémisme pour définir ses relations avec l'un des hommes forts du football français : "je ne peux pas dire qu'il y a eu beaucoup de communication avec ce monsieur. On me reproche beaucoup de choses, mais les dés étaient pipés d'avance. À partir du moment où il allait prendre du pouvoir à la Fédération, je savais que mes jours étaient comptés".

Wendie Renard en prend aussi pour son grade. Rétablie dans ses fonctions de capitaine en septembre 2021 quatre ans après que Diacre lui a retiré, la Lyonnaise aurait bénéficié du soutien de la FFF au moment où elle avait annoncé son retrait de la sélection après la victoire lors du Tournoi de France en mars 2023 : "comme c'est la capitaine, on l'a écoutée. En fait, c'était sa parole contre la mienne". Et d'ajouter : "je savais très bien qu'en lui redonnant le brassard, elle pouvait user de ce pouvoir contre moi. Je l'avais dit à mes adjoints. Mais je n'ai pas de regrets là-dessus".

Diani aussi prise pour cible

Diacre relie aussi son éviction à ses paroles en faveur de Kheira Hamraoui après son agression : "à un moment donné, j'ai pris position pour celle qui a été agressée. Cela n'a pas plu à d'autres joueuses. Quand il a fallu rallier la cause de leur capitaine, certaines se sont greffées à ça".

Soutenant qu'elle a sollicité les avis de ses joueuses, Diacre n'épargne pas non plus Kadidiatou Diani"c'était difficile. J'allais parfois vers elle pour discuter, mais ça n'allait pas plus loin que "oui, non, ça va". On ne leur tirait pas les vers du nez. Si elles n'ont pas envie de parler, elles ne parlent pas. Après, on me reproche un manque de communication. Mais des premiers pas ont été faits".

Selon elle, elle a été victime de clichés quand à sa personnalité et à son côté peu avenant en public, au contraire d'Hervé Renard : "il paraît qu'il faut sourire. Je trouve ça très cliché. La femme doit sourire. Sur son banc de touche, dans sa zone technique, elle doit toujours sourire. Un homme a le droit de faire la gueule, de haranguer ses joueuses, une femme non. Corinne Diacre, non. Je suis concentrée. Si je ne l'étais pas, on me le reprocherait".

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