La connexion Katoto-Le Sommer introuvable en finale de la Ligue des nations

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La connexion Katoto-Le Sommer introuvable en finale de la Ligue des nations

Katoto et Le Sommer ce mercredi à Séville.
Katoto et Le Sommer ce mercredi à Séville.Profimedia
Eugénie Le Sommer et Marie-Antoinette Katoto, associées en attaque, se sont trop peu trouvées pour pouvoir menacer la défense de l'Espagne, qui a mené la danse tout au long de la finale de la Ligue des nations perdue ce mercredi par les Bleues (2-0).

Katoto avait déjà très discrète contre l'Allemagne vendredi en demi-finale (victoire 2-1) ; la vedette parisienne a rendu ce mercredi soir la même copie que ses partenaires : surclassée, transparente et sans idée, sans peser dans le jeu.

Surtout en première mi-temps où les Bleues ont été trop en difficulté pour construire leur jeu et mener une action jusqu'au but adverse (37 % de possession, zéro tir).

En toute fin de première période, Katoto a réussi seulement à obtenir un corner, qui n'a rien donné (45ᵉ). Mais a mieux commencé la seconde période, à la réception d'un bon centre de Kadidiatou Diani (47ᵉ), avant d'être remplacée.

"Pas assez bonnes techniquement"

"Elles ont été meilleures que nous (...), quand on a récupéré le ballon on n'a pas été assez bonnes techniquement pour se créer des occasions", a réagi la capitaine des Bleues, Eugénie Le Sommer.

De retour de blessure et après quelques bons matches avec le PSG depuis le début de la saison, Katoto a semblé encore en dessous et trop juste face au physique des Allemandes vendredi et à la technique des Espagnoles ce mercredi. Comme contre l'Allemagne, la Parisienne a été la plus discrète, muselée par la charnière espagnole et bien peu trouvée par ses coéquipières.

De son côté, Eugénie Le Sommer, promue capitaine des Bleues en raison du forfait de Wendie Renard, a été prise par les milieux de la Roja et empêchée de mener des offensives et de peser dans la surface espagnole, hormis en fin de match où elle a été proche de revenir au score (82ᵉ).

Trop souvent, les deux attaquantes sont restées en dehors de la surface de réparation espagnole, obligées de repasser par la défense ou rendant trop facilement le ballon, sans percussion. "J'ai dit qu'elles étaient associables, qu'elles avaient des qualités pour jouer ensemble", avait expliqué le sélectionneur Hervé Renard juste avant le match contre l'Allemagne, pas encore certain de la connexion entre ses deux joueuses.

"Je pense qu'il n'y a pas besoin de trop parler avec Marie. Elle sent le jeu et j'essaie de m'adapter à elle", espérait Le Sommer il y a quelques semaines.

Mais les deux derniers matches des Bleues n'ont pas confirmé la complicité entre Le Sommer et "MAK", remplacée à l'heure de jeu par Delphine Cascarino.

À cinq mois des Jeux olympiques – objectif ultime des Bleues –, la connexion entre les deux buteuses des Tricolores est un axe majeur à travailler pour le sélectionneur Hervé Renard. Car sans une attaque efficace, ce sera compliqué pour ses Bleues de remporter enfin un premier titre.

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