Au sprint, Jasper Philipsen coiffe Michael Matthews et s'offre Milan - San Remo !

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Au sprint, Jasper Philipsen coiffe Michael Matthews et s'offre Milan - San Remo !
Jasper Philipsen d'un cheveu !
Jasper Philipsen d'un cheveu ! AFP
Après une course ultra rapide et sélective, les favoris n'ont pas réussi à se départager dans le Poggio, et c'est au sprint que Jasper Philipsen a dominé d'un souffle Michael Matthews pour enfin rafler un Monument, et succéder à Mathieu van der Poel sur Milan - San Remo.

Premier des cinq Monuments du cyclisme, Milan - San Remo n'est pas une course comme les autres. Plus de 280 km au compteur et un final légendaire pour consacrer un grand champion. Tenant du titre, Mathieu van der Poel était parmi les grands favoris, en compagnie de Mads Pedersen et bien entendu Tadej Pogacar, qui espérait bien - comme le Néerlandais - accrocher un quatrième Monument à son palmarès. 

Mais comme il est de coutume, une échappée fleuve "publicitaire" mettant en valeur de modestes équipes italiennes a rapidement pris forme. Beaucoup de coureurs transalpins, certains assez connus comme Davide Bais ou Alessandro Tonelli, et un Français, Romain Combaud. De quoi animer le début d'une course rythmée (environ 45 km/h), mais nerveuse en tête de peloton, tout le monde attendant le début des grandes manoeuvres. 

À l'approche des différents Capo précédant l'explication finale, l'échappée était toujours tranquille en ouvreuse de route. Plusieurs formations se sont alors liguées, pour tranquillement réduire l'écart, avant que la formation Team UAE Emirates ne prenne le manche dans le Capo Mele pour provoquer un premier écrémage. L'échapée forçait alors l'allure dans le Capo Berta, alors que derrière, les premières chutes venaient troubler le peloton, sans victimes majeures toutefois. Le premier éliminé de marque n'était autre que Christophe Laporte, incapable de suivre le rythme. 

Malgré tout, le peloton butait sur une échappée concernée, bien organisée et qui ne voulait pas se faire reprendre sans avoir tout tenté. Sauf que le rythme a clairement augmenté alors que l'on s'approchait de la Cipressa, et la formation émirati a appuyé sur l'accélérateur, reprenant les échappés un à un, et provoquant la fonte d'un peloton secoué par le rythme. Les derniers fuyards chutaient de surcroit dans la descente, et c'est un groupe d'une cinquantaine de coureurs qui allait aborder le Poggio en tête. 

Là, le rythme montait de deux crans, car on attendait l'explication finale. La formation Tudor menait le jeu, puis c'est la INEOS-Grenadiers qui prenait le manche. Tim Wellens se sacrifiait alors pour emmener Tadej Pogacar sur un plateau, et le Slovène a fini par en mettre une, pas assez tranchante, et Jasper Stuyven contrait pour affiner la sélection. Juste avant la descente, Pogacar en remettait une deuxième bien plus incisive, abordant la descente juste devant Mathieu van der Poel, avec un groupe d'une dizaine derrière. 

Les deux favoris étaient donc en tête dans la descente, mais la situation était décousue, et la décision n'était clairement pas faite. Surtout que Tom Pidcock rejoignait le duo de tête, qui voyait également rentrer Mads Pedersen puis Matej Mohoric. Ce dernier, envoyait une mine énorme au pied du Poggio, forçant Van der Poel à rouler pour favoriser les desseins de Jasper Philipsen, qui avait réussi à recoller. 

C'est alors le surprenant Matteo Sobrero qui tentait sa chance à la flamme rouge, contré par Pidcock. Mais c'est au sprint que les choses allaient se jouer, et alors que Mads Pedersen, pourtant bien lancé par Jasper Stuyven se désunissait, Jasper Philipsen fournissait son effort et résistait d'un souffle à Michael Matthews, décidemment maudit sur la Primavera avec un troisième podium mais toujours pas de victoire, et un Pogacar frustré. Le Belge, incroyable de solidité, remporte enfin un Monument ! 

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