Après la victoire surprise de Jhonatan Narvaez en ouverture, la deuxième étape du Giro promettait une nouvelle grande bataille, avec une arrivée au sommet du Santuario de Oropo. Si Tadej Pogacar restait le grand favori, une foule de prétendants espéraient épingler une victoire prestigieuse à leur palmarès.

En attandant, une échappée 100% italienne a pris forme, avec en tête d'affiche Christian Scaroni ou encore Davide Bais, vainqueur d'étape l'an dernier. Derrière, le peloton a maîtrisé l'écart, avant d'accélérer avec pour conséquence les premières chutes, touchant Eddie Dunbar et surtout un des meilleurs sprinters engagés, Olav Kooij. 

Andrea Piccolo s'en allait alors seul de l'échappée pour un numéro en solitaire, prenant rapidement plus d'une minute d'avance sur ses anciens comparses. Solide, le coureur d'EF Education EasyPost possédait encore près d'une minute 30 au pied de la dernière difficulté, alors que Tadej Pogacar chutait légèrement sans gravité. Ce qui ne l'empêchait pas de faire faire le tempo par son équipe. 

L'homme de tête était rapidement avalé, et l'on attendait de savoir quand le Slovène allait lancer une attaque. Ce qui allait arriver à 4 kilomètres de l'arrivée, sur une attaque tranchante que Ben O'Connor tentait de suivre, sans succès. Les outsiders se regroupaient tous derrière, les Bora - hansgrohe assurant le travail, mais rien à faire. 

Tadej Pogacar était le plus fort et s'imposait finalement avec 27 secondes d'avance sur Daniel Martinez. Le Slovène, frustré de victoire la veille, a remis les pendules à l'heure et s'installe en tête du général. Une manière d'envoyer un message, et d'assumer son statut de favori. Au point qu'on se demande qui viendra le chercher sur ce Giro.