Carlos Akapo (30 ans), qui joue actuellement pour les San Jose Earthquakes de la MLS américaine, a affiché ses ambitions avant le début de la Coupe d'Afrique des Nations.
Son objectif est d'imiter au moins les quarts de finale de l'édition 2022, organisée au Cameroun. La Guinée Équatoriale s'était inclinée face au Sénégal, qui avait ensuite remporté le tournoi. Pour le latéral droit, il s'agissait de sa deuxième participation à la compétition. Aujourd'hui, il s'apprête à sa disputer sa 3e CAN, avec le même enthousiasme : "jouer la Coupe d'Afrique des Nations, c'est très spécial. C'est un tournoi très important pour moi, car je représente mon pays".
Akapo se souvient de la Coupe d'Afrique des Nations 2022, au cours de laquelle le Nzalang Nacional avait dû souffrir face au Mali pour affronter Sadio Mané et ses coéquipiers : "nous nous sommes retrouvés menés d'un but au début de la première mi-temps. Mais après le but, notre jeu a changé et nous avons commencé à jouer comme nous le faisions auparavant. En fin de compte, on n'a pas eu l'impression qu'ils étaient bien meilleurs que nous".
La Côte d'Ivoire, pays hôte, le Nigeria et la Guinée-Bissau seront les adversaires de la sélection équato-guinéenne lors de la phase de groupes : "c'est compliqué, on sait que c'est un groupe avec deux équipes fortes, avec de grands joueurs. Mais je pense que nous avons toujours une chance".
Voir grand
Pour le joueur, il est essentiel que son équipe prenne confiance en ses possibilités afin de faire le grand saut : "nous devons changer cette mentalité et penser que nous sommes une équipe comme les autres, que nous avons été très performants ces derniers temps".
"En Afrique, il n'est pas facile de gagner, toutes les équipes sont compétitives", a déclaré le latéral droit à propos de la complexité de remporter des trophées sur un continent où les changements de champions sont fréquents.
Enfin, il a évoqué la possibilité pour la Guinée équatoriale de se qualifier pour la première fois de son histoire pour la phase finale de la Coupe du monde : "ce serait quelque chose d'historique et d'incroyable".
