Monaco ne fait pas mieux que l'ASVEL, et se noie à domicile contre Bologne en Euroligue

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Monaco ne fait pas mieux que l'ASVEL, et se noie à domicile contre Bologne en Euroligue

Obradovic et Monaco sens dessus dessous.
Obradovic et Monaco sens dessus dessous.Profimedia
Le début de saison des clubs français en Euroligue est apocalyptique. 4 matchs, 0 victoires, après la déroute à domicile de Monaco contre Bologne, après ce qu'on appelle communément un non match.

La semaine dernière, Monaco avait subi un faux départ dans sa campagne d'Euroligue. Après une belle bataille, la Roca a rendu les armes sur le parquet de Valence. Pour la première à domicile, il fallait assumer son statut de troisième de la précédente édition et battre une équipe du Virtus Bologne dont on ne savait quoi penser. 

Cependant, les deux équipes sont timides en début de partie, et le match tarde à décoller. il faut un gros trois points de l'inévitable Mike James pour réveiller enfin Gaston-Médecin, mais c'est plutôt Bologne qui est galvanisée. La légende Marco Belinelli entre en action, et une avance de cinq points force un temps mort précoce, qui ne change pas grand chose. 

Résultat, l'addition est salée après 10 minutes (15-23), la Roca se faisant maltraiter au rebond (6-11). Monaco est en dedans, peu concentré défensivement, et l'écart atteint 10 points en toute logique. Puis les dépasse, avec une déferlante de shoots lointains, notamment de la part de Jaleen Smith chaud comme une baraque à frites. 

Mais qu'arrive-t-il aux clubs français en ce début d'Euroligue ? Monaco est indolent, suffisant, et rate des paniers très faciles sous le cercle. Bologne ne se fait pas prier pour enfoncer la tête des locaux dans le sable, grâce à une réussite au tir totalement insolente (9/14 à trois points !) et à une confiance au maximum. À la mi-temps, c'est une correction (33-48). 

Pouvait-on alors envisager une remontée fantastique ? On voit un début de réaction au retour des vestiaires, quand Monaco provoque cinq fautes en une minute, mais la réussite au tir n'a pas abandonné Bologne. À 37 ans, Marco Belinelli enfile les gros shoots, et la victoire semble déjà avoir choisi son camp, d'autant que Monaco perd Donatas Motiejunas, arcade ouverte. C'est absolument cauchemardesque, en fin de troisième quart, Monaco est au fond du trou (48-70).

Le dernier quart temps ne servira à rien sinon à passer le temps. Monaco s'incline 59-83 et n'a toujours pas gagné en Euroligue cette saison, comme l'ASVEL. Si la situation de la Roca est moins inquiétante que celle de son congénère, cette défaite fait vraiment désordre. En attendant le début de saison de Kemba Walker, il va falloir se retrousser les manches pour se relancer. 

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