Après un début 2024 parfait, place au rush de février pour Rennes en quête de "constance"

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Après un début 2024 parfait, place au rush de février pour Rennes en quête de "constance"
Les Rennais le week-end dernier.
Les Rennais le week-end dernier.DAMIEN MEYER/AFP
À l'occasion des 8ᵉˢ de finale de la Coupe de France, les Bretons iront au Stade Auguste-Bonal ce mardi (20h45) pour affronter Sochaux.

Malgré la belle série, Julien Stéphan se veut précautionneux. Son équipe est sur cinq victoires et un nul (remporté aux tirs au but contre l'OM) depuis le 20 décembre dernier, mais pas de quoi en faire tout un plat. Car le Stade Rennais revient de loin, notamment depuis cette fameuse victoire à Clermont (1-3) avant Noël, alors qu'à la mi-temps, les Bretons n'étaient qu'à deux points de la dernière place. 

"Pour être honnête et sincère, il y a cinq semaines, lorsque nous étions à la mi-temps de Clermont, nous étions menés 1-0 et nous étions à 2 points de la dernière place", a expliqué le coach samedi en conférence de presse d'après-match. "Cinq semaines plus tard, nous ne pouvons pas affirmer que nous ayons un autre objectif que de retrouver de la constance, améliorer les résultats de l'équipe, regagner encore en confiance pour avoir de la continuité."

L'étape Auguste-Bona avant de maintenir la dynamique 

"Avec l'enchaînement que nous allons avoir en février, avec la Coupe de France, la Coupe d'Europe, le championnat, il y a encore beaucoup de choses qui vont se passer". Sochaux, Le Havre, l'AC Milan, Clermont, encore le Milan, le PSG. Nul doute, des choses vont se passer dans les prochaines semaines, alors que les Rennais doivent tenter à tout prix de maximiser les points contre les équipes considérées "plus faibles" en L1, dans un calendrier sans trêve. 

Et c'est là que cette première étape de février à Auguste-Bonal apparaît comme une bouffée d'air frais pour des Bretons, qui, en cas de victoire, verraient les quarts de finale de la Vieille Dame à la fin du mois. Si Julien Stéphan se veut prudent, le Stade Rennais a tout de même un coup à jouer dans cette compétition, où il a déjà écarté un candidat au titre au tour précédent, l'Olympique de Marseille

Même s'il faudra faire attention au piège sochalien, les Rennais peuvent en cas de qualification s'assurer un septième match avec une finalité positive, avant d'enchaîner le rush. Alors que ces derniers remontent progressivement au classement de la L1, la Coupe de France apparaît comme la porte d'entrée la plus facile pour obtenir un ticket pour l'Europe en 2024-2025.

"Pour finir 5ᵉ ou 6ᵉ, je pense qu'il faudra réaliser l'équivalent d'une équipe qui finit à deuxième place sur une demi-saison – soit en deuxième partie de saison. Possible ou non ? Je ne suis pas devin, mais ça paraît très ambitieux d'évoquer ça début février", a lâché l'entraîneur de 43 ans. 

Avec Lyon ou Lille qui sortira mercredi, Nice et le PSG, Rennes a la place d'aller chercher le dernier carré en cas de tirage favorable, s'il écarte Sochaux ce mardi. Viser l'Europe en L1 paraît compliqué au regard des équipes qui sont de la 7ᵉ place jusqu'en tête, d'où l'importance de jouer le coup à fond en coupe. Et pourquoi pas, à la fin, soulever un 4ᵉ titre en fin de saison. 

Par rapport à l'équipe de la première partie de saison, Julien Stéphan a apporté du calme et de la sérénité dans un vestiaire qui était au plus bas. Rennes gagne dans la douleur, mais l'important est là. Le jeu, lui, très pragmatique, est de plus en plus fluide : le 4-4-2 classique permet à l'équipe de tenir la route défensivement et celle-ci s'appuie sur des transitions simples, mais efficaces, pour marquer. Le chemin a été tracé, il ne reste plus qu'à maintenir la dynamique. 

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