5ᵉ du National avec 28 points au compteur, après 17 journées, Sochaux semble prêt à se battre pour la montée en Ligue 2 en seconde partie de saison. Pourtant, ce n'était pas gagné, tant les événements estivaux ont bousculé le club historique français.
Sauvé au dernier moment d'une chute encore plus brutale, le FCSM a tout de même dû découvrir les joies du troisième échelon national pour la première fois depuis la fin des années 1920.
La remontée, un objectif réalisable
L'entame du championnat a mal démarré puisque les Lionceaux ont perdu quatre de leurs six premières rencontres, mais depuis, seul Niort est parvenu à les battre. Une statistique qui signifie que le club franc-comtois est sur la bonne voie pour jouer les trouble-fête.
À l'heure actuelle, le Red Star fait la course en tête, mais derrière, Niort 2ᵉ a seulement quatre points d'avance sur Rouen 6ᵉ. D'autant que ces dernières années, le suspense a souvent été entretenu jusqu'à la dernière journée. Et c'est tant mieux pour nos amis sochaliens. Car, malgré le faible optimisme du mois de septembre, la tendance s'est visiblement inversée.
Preuve que le FCSM est requinqué depuis quelques semaines, l'ancien lionceau Damien Perquis a confié dans l'Est Républicain, en marge du match face à Reims, que la dynamique n'était certainement pas que sportive.
"Il y a autre chose (que le sportif) aujourd’hui à Bonal, et l’été passé a décuplé cette force, cette communion. L’affluence est meilleure que des clubs de Ligue 2, cela veut tout dire aussi. C’est une région qui vit pour le foot. Ce n’est pas péjoratif de le dire, la vie à Montbéliard, c’est Peugeot et le FC Sochaux. C’est pour les gens une bouffée d’oxygène. De savoir en plus que le club a été sauvé par des amoureux du FCSM, les gens s’identifient et se reconnaissent à travers le président Jean-Claude Plessis ou Pierre Wantiez."
En interne, les choses changent aussi, signe qu'il y a une vraie vitalité qui s'est installée. Évidemment, le temps dira si les bons choix sont faits, mais ce vendredi, club a officialisé la prise de poste de l'ancien joueur Pierre-Alain Frau en tant que directeur du centre de la formation.
"Je le fais par loyauté envers Jean-Claude Plessis et Pierre Wantiez. Je ne me voyais pas leur dire non après ce qu’ils ont fait pour le club", a-t-il notamment déclaré. Entraîneur des U19 depuis 2018, Frau va donc occuper les deux rôles, lui qui avait également assuré un intérim en fin de saison dernière en équipe première.
Depuis, Oswald Tanchot est arrivé, puis resté malgré la rétrogradation administrative et répond parfaitement aux attentes. Désormais, une belle performance face aux Rémois viendrait récompenser la forme récente.
Le rêve de la Coupe
La dernière épopée du FCSM remonte, en effet, à la saison 2015-2016 et une demi-finale perdue face à Marseille après avoir éliminé Bastia, Monaco et Nantes notamment. Cette année, les hommes d'Oswald Tanchot ont passé l'obstacle lorientais en 1/32ᵉ de finale et peuvent espérer créer la surprise face à l'équipe de Will Still.
Le défi est grand, mais pas impossible, et rejoindre les 1/8ᵉ pour la première fois depuis six ans permettrait à Sochaux de capter un peu la lumière dans un football français qui l'a forcément perdu un peu de vue…
