Après son doublé en 2023, Aprilia retrouve la Catalogne en rival numéro 1 de Ducati

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Après son doublé en 2023, Aprilia retrouve la Catalogne en rival numéro 1 de Ducati

Maverick Viñales (#12) et Aleix Espargaró (#41) à Austin
Maverick Viñales (#12) et Aleix Espargaró (#41) à AustinProfimedia
Auteur d'un beau début de saison, Maverick Viñales mêle Aprilia à la bataille fratricide entre les Ducati. Épaulé par Aleix Espargaró qui a annoncé sa retraite jeudi, "BatMav" peut nourrir de grandes ambitions, à condition de résoudre certains petits problèmes techniques. Après avoir signé un doublé à Montmeló l'année dernière, les deux Catalans reviennent à domicile avec une moto plus compétitive que jamais.

À Austin, Maverick Viñales (29 ans) n'a pas seulement mis fin à une disette de 1113 jours. Après avoir remporté la sprint, son succès du dimanche a fait de "BatMav" le seul pilote à avoir remporté un Grand Prix avec trois constructeur. Après Yamaha et Suzuki, le Catalan a triomphé avec Aprilia qu'il a rejoint en cours de saison 2021. 

L'an dernier, il avait beaucoup tourné autour de la victoire avec trois 2e place en GP dont une en Catalogne son coéquipier Aleix Espargaró (34 ans) et deux podiums en sprint. Cette fois-ci, après 5 weekends, il en est déjà à trois succès avec la sprint de Portimao. Cinquième au classement des pilotes à seulement 10 unités de Francesco Bagnaia, actuel dauphin de l'intouchable Jorge Martín, Viñales est le fer de lance de l'écurie italienne qui compte bien jeter le trouble parmi le concert des Ducati. "J'ai le sentiment qu'il y a encore deux mois, tout le monde croyait que Ducati serait sur une autre planète, mais aujourd'hui, Aprilia ne semble pas si loin, s'enthousiasmait Espargaró après le passage aux États-Unis. Il nous faut encore un ou deux Grands Prix pour comprendre si notre potentiel est suffisant pour se battre pour le titre, mais on semble ne pas être très loin".

Des détails à régler pour confirmer sur la durée

Preuve que sa RS-GP est performante même quand il y a des risques de bloquage à l'avant le vendredi et que le pneu arrière fait des siennes le samedi, Viñales a pris la 3e place de la sprint et la 5e du GP du Mans, soit 18 points. "Ce que l'on recherche, c'est la solidité qu'il faut avoir dans un championnat, attaquer quand on en a l'occasion et défendre quand on ne peut pas, a-t-il expliqué après coup. Dans un week-end où je me suis défendu pratiquement à tous les tours, on a pris de très bons points". 

Le passage par le Circuit Bugatti a également laissé des regrets à Esparagaró, 5e de la sprint après avoir été sanctionné un double long lap pour un départ volé en raison d'un défaut d'embrayage : "je suis passé à côté d'une belle opportunité, je suis vraiment déçu parce que je ne comprends pas totalement le point où cet embrayage mord, j'ai vraiment du mal, je ne l'aime pas". 

Le départ est l'un des aspects à améliorer et les demandes des deux pilotes ont déjà travaillé sur ce point lors des tests de Jérez il y a trois semaines et une partie de ce développement est attendue dès ce weekend à Montmeló. "Je pense qu'il faut encore qu'on soit mieux préparés pour les départs parce que nos adversaires sont très forts, plaidait Viñales au Mans. On part bien, mais ils sont très forts donc je ne peux pas gagner de position. On part bien, mais ça n'est pas suffisant. Si je pars de la première ligne, je peux maintenir ma place, mais si j'ai besoin d'attaquer de derrière c'est compliqué, parce qu'on est dans la mêlée".

Sur le circuit Ángel-Nieto, les Aprilia ont procédé à des ajustements, notamment par rapport à la position du corps afin d'améliorer le freinage. "C'est juste parce qu'on n'est pas bien réglés au niveau de l'électronique, détaillait Viñales avant Le Mans. Je pense que le frein moteur n'est pas correct, donc je n'arrive pas à utiliser le maximum de la performance de notre moto. Je n'entre pas de la bonne manière dans les virages, alors il faut que je stoppe la moto, que je tourne et ensuite j'accélère. Je ne peux pas stopper la moto en tournant avant d'accélérer, donc je suis lent à ces endroits-là".

Après avoir effectué une longue session de tests en Andalousie, les deux pilotes sont sortis satisfaits des évolutions esquissées. "Avec la vidéo, on a beaucoup analysé la position des pilotes d'autres constructeurs au freinage, a expliqué Espargaró. On a vu qu'on pouvait bouger un peu le corps. Normalement, quand ça fait longtemps qu'on a la même position, c'est difficile de s'adapter à une nouvelle, mais ça a fonctionné". Reste à voir l'évolution des gommes lors des prochaines échéances mais le cadet de la fratrie paraissait optimiste : "essayer de bouger le corps en position dynamique est ce qui a le plus gros impact sur les pneus, la maniabilité et le turning. J'ai fait beaucoup, beaucoup de tours avec cette nouvelle position, en essayant de mettre mon corps un peu plus sur l'avant pour mieux stopper la moto et ça fonctionne vraiment bien". 

La marge de progression au freinage demeure importante et les progrès du développement sont attendus en Catalogne. "À chaque course, on va apprendre de plus en plus et l'équipe sera mieux préparée", a prophétisé BatMav après le GP de Jérez qui sera en fin de contrat en fin d'année. S'il sera convoité, son écurie a aussi attiré l'attention après les bons résultats de ce premier quart de saison. Avec la retraite d'Espargaró annoncée jeudi en préambule du weekend, les deux places sont libres pour 2025. Voilà une dernière raison de suivre attentivement l'évolution d'Aprilia. 

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