Après des années dans le dur, Marc Márquez s'est déjà métamorphosé chez Gresini

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Après des années dans le dur, Marc Márquez s'est déjà métamorphosé chez Gresini

Marc Márquez est plus proche que jamais de renouer avec la victoire en MotoGP
Marc Márquez est plus proche que jamais de renouer avec la victoire en MotoGPAFP
Marc Márquez n'avait jamais piloté autre chose qu'une Honda officielle mais il a déjà dompté la Ducati de Gresini. Pour son retour en Catalogne, ses supporters rêvent de le voir gagner à nouveau en Grand Prix même si le numéro 93 tempère les ardeurs... pour le moment.

Au fond de lui, Marc Márquez devait bien savoir que sa relation unique avec Honda était à son crépuscule. Dix ans, six titres mondiaux dans la catégorie reine, le meilleur salaire de la grille : le Catalan pouvait rester dans sa zone de confort et espérer une amélioration improbable sur sa machine avec 3 ans de galère. Alors que se profile "son" Grand Prix à Montmeló, MM93 ne peut pas regretter son départ de la firme japonaise pour Gresini. 

Même sur une Ducati de l'an dernier, Márquez fait des étincelles et, après seulement 5 étapes, il est déjà pressenti pour rallier l'écurie officielle en 2025. Pendant ce temps, Joan Mir et le nouvel arrivé Luca Marini traînent leur peine, alors que LCR, le team satellite, obtient de meilleurs résultats avec Johann Zarco et Takaaki Nakagami

Un simple one-shot chez Gresini ?

Avec 89 points au compteur, à 2 longueurs à peine de Francesco Bagnaia, Márquez a rappelé quel génie du pilotage il est. Et même s'il a perdu son duel avec "Pecco" à Jérez, le mano-a-mano avec le double champion du monde en titre est déjà l'un des moments forts de la saison, à la fois car le Turinois s'est imposé face à un rival réputé pour son agressivité, mais aussi car le phénix est renaît de ses cendres en un temps record. Certes, Márquez n'a pas encore gagné et sa disette en Grand Prix excède les 900 jours. En revanche, il collectionne les accessits : deux fois 2e à Jérez et au Mans, deux fois 2e de la sprint à Austin et sur le circuit Bugatti. Clairement, le Catalan monte en puissance et le retour en terre natale pourrait être le théâtre d'un triomphe attendu. 

Cependant, il ne fait pas une fixation sur son 60e succès en MotoGP. Peut-être parce que son vendredi au Mans n'a pas été optimal et qu'il est parti de très loin. Cela a donné un départ spectaculaire lors de la course sprint mais ce genre d'illumination n'arrive pas tous les jours. "Si on continue à travailler aussi dur qu'on l'a fait jusqu'à présent, je suis confiant quant au fait que la première victoire va arriver, mais il ne faut pas être obsédé par cela", a-t-il expliqué après le GP de France. Bluff ou véritablement élan de sincérité, il a assuré que cela n'arrivera pas en Catalogne : "à Montmeló, j'aurais tendance à dire que ça ne sera pas le cas parce qu'historiquement en MotoGP, c'est le pire circuit pour essayer... mais on verra comment ça se passe avec cette moto, je n'exclus rien a priori"

À la grande différence de ses dernières saisons avec Honda, Márquez n'est pas tenté par le surpilotage pour compenser les problèmes de fiabilité. "L'année dernière, je cherchais tout le temps à profiter d'une aspiration, a-t-il expliqué récemment. Cette année, c'est complètement le contraire. Je cherche tout le temps à être seul, même dans les tours rapides (...) Je ne fais rien de spécial, contrairement au passé où je partais parfois en glisse avec les deux pneus, ou bien je me battais avec l'avant. Avec cette moto, pour le moment, je suis doux et les chronos arrivent. Ça, aussi, ça m'apporte toujours plus de confiance". Toujours capable de dépassements ahurissants, Márquez reste... prudent sur sa nouvelle monture, convaincu de ne pas avoir à piloter à la rupture pour obtenir des résultats.

Le passage chez Ducati a réveillé la bête de compétition : "j'ai décidé de courir avec la moto la plus forte et de voir ce que je pouvais faire avec. Même moi, j'avais des doutes pour savoir si j'étais fini ou non. Je ne le suis pas". Et après seulement un quart de la saison écoulé, il voit déjà beaucoup plus loin. Peu importe la marque, il veut rouler pour le titre en 2025. Alors qu'il privilégiait une écurie d'usine, il pourrait envisager de s'aligner avec un team satellite, y compris avec Tech3 qui roule sur KTM et qui devrait voir Pedro Acosta remplacer Jack Miller dès la fin de saison au sein de l'écurie officielle. Si le futur de Marc Márquez demeure encore flou, son ambition n'est désormais plus négociable. 

 

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)