À 11 contre 10 en 2e période et avec un triplé de Lewandowski, le Barça vient à bout de Valencia

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À 11 contre 10 en 2e période et avec un triplé de Lewandowski, le Barça vient à bout de Valencia

Robert Lewandowski
Robert LewandowskiAFP
Dans un match marqué par des bourdes de gardiens, le Barça a arraché la victoire contre le Valencia CF (4-2). Les Blanquinegros menaient au score avant que Giorgi Mamardashvili ne soit exclu dans les arrêts de jeu et Robert Lewandowski a inscrit un triplé en deuxième période. Le club blaugrana conserve deux points d'avance sur Girona avant le derby régional ce weekend.

L'expression "comme un lundi" a rarement été aussi appropriée pour un match. Une pluie torrentielle s'est abattue toute la journée sur Barcelone et en haut de la colline de Montjuic, le vent s'est mêlé au déluge qui s'est arrêté juste avant le coup d'envoi. 

Boulettes au menu

"Comme un lundi" ont dû se dire Marc-André ter Stegen et Giorgi Mamardashvili, les deux gardiens qui se sont troués chacun leur tour. L'Allemand a dévissé sa relance et le ballon a rebondi sur la poitrine d'Hugo Duro qui n'a plus eu qu'à pousser le ballon au fond (27e).

Dans les arrêts de jeu de la première période, son homologue du Valencia CF a manqué son contrôle, ce dont a profité Lamine Yamal pour tenter de dribbler le Géorgien hors de sa surface qui a touché le ballon de la main et été logiquement exclu après intervention de la VAR (45e+4). 

Après opportunité pour les Blanquinegros, une talonnade derrière le pied d'appui de Duro puis une frappe de Peter Federico totalement manquée (20e), c'est le Barça qui a ouvert le score. Sur le côté gauche, Raphinha a trouvé Fermín López, absolument seul pour reprendre de la tête (22e). 

Était-ce la température, la pelouse et les rebonds hauts et fuyants ? Quoi qu'il en soit, Ronald Araújo et Pau Cubarsí ont rarement été aussi mis en difficulté dans les duels, notamment par Duro qui a peut-être convaincu Luis de la Fuente de le sélectionner avec la Roja pour l'Euro. Mais c'est sur une action au sol que l'Uruguayen, qui n'a manistement pas encore digéré son expulsion contre le PSG, a commis une faute grosse comme la Sagrada Familia sur Peter(36e). Pepelu n'a pas tremblé pour transformer le penalty et mettre le VCF devant au tableau d'affichage (38e). Araújo a failli se rattraper de l'autre côté du terrain mais sa tête a richoché sur le poteau (45e+1). Quelques instants plus tard, Valencia passait à 10. 

Lewandowski voit triple

Les quelque 30.000 courageux venus défier le froid attendaient un réveil du Barça. Cubarsí et Andreas Christensen sont sortis, remplacés par Íñigo Martínez et Sergi Roberto. Sur un corner rentrant d'Ilkay Gündogan, Robert Lewandowski a surgi au premier poteau pour dévier le ballon de la tête et égaliser après vérification de la VAR pour un hors-jeu de position de Fermín qui n'a pas été jugée illicite  (49e). 

Pour Valencia, défendre n'était pas une option, avec un bloc de 9 joueurs et Duro seul devant chargé de gêner la première relance. Jules Koundé a tenté sa chance de l'extérieur de la surface et la trajectoire flottante a surpris Jaume Domènech qui a relâché le ballon sur Lewandowski qui n'a pu cadrer avant d'être signalé hors-jeu (62e). 

Xavi a décidé de terminer le match avec Joao Félix, entré à la place de Raphinha (65e). La pluie s'est remise à tomber sans que l'on y voit un rapport de cause à effet. Puis Pedri a pris la place de Fermín (73e). Le Canarien s'est immédiatement mis en évidence sur une action... défensive. Après un corner blaugrana où Araújo a vu sa tête sortie par un réflexe de Domènech, Valencia est parti en contre avec Peter lançant idéalement Diego López qui, au moment d'ajuster ter Stegen a été repris par le nouvel entrant, salué comme il se devait par Montjuïc (73e). 

Pour se réchauffer, les spectateurs ont lancé une ola. Rubén Baraja voulait garder le point du nul et notamment fait entrer Hugo Guillamón et Cenk Ozkacar. Malgré cela, et une nouvelle fois sur un corner, Lewandowski a donné l'avantage au Barça et signé son 15e but de la saison en Liga (82e). Un épilogue logique après une occasion chaude pour Gündogan (76e). 

Ex Valencianista, Ferran Torres a vu une frappe frôler le second poteau (85e) puis Félix a été contré (86e). Dans les arrêts de jeu, les gradins ont entonné le chant de soutien à Xavi qui restera au moins une saison de plus sur le banc. Mais l'entraîneur s'est fait voler la vedette par Lewandowski, auteur d'un coup franc en pleine lucarne pour clôturer sa soirée sur un triplé. Pour le Polonais, c'était "comme un lundi"... au soleil. 

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