Une télévision dans le vestiaire avant d'affronter le Bayern : la drôle de soirée du Barça

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Une télévision dans le vestiaire avant d'affronter le Bayern : la drôle de soirée du Barça
Une télévision dans le vestiaire avant d'affronter le Bayern : la drôle de soirée du Barça
Une télévision dans le vestiaire avant d'affronter le Bayern : la drôle de soirée du BarçaFlashscore
Le FC Barcelone joue deux matches en un ce mercredi. Outre son duel au Camp Nou contre le Bayern à gagner impérativement, le club catalan devra avant vivre dans l'attente d'une contre-performance de l'Inter contre le Viktoria Plzen. Tout ou rien en quelque sorte.

Les hasards du calendrier sont ainsi faits qu'à 21 heures, le FC Barcelone et les près de 90000 spectateurs du Camp Nou sauront si l'affrontement au sommet contre le Bayern aura une valeur sportive ou sera simplement un match de gala.

Tout dépendra du sort du match Inter-Viktoria Plzen, dont le coup d'envoi est prévu à 18h45. Si le club tchèque parvient à gagner ou à obtenir le match nul, tout sera relancé dans ce groupe C, alias le groupe de la mort. Mais si la logique est respectée, alors le Barça prendra le chemin de la Ligue Europa, comme la saison dernière. 

"Nous arriverons au Camp Nou deux heures avant, a expliqué Xavi Hernández en conférence de presse. Nous suivrons le match tous ensemble à la télévision dans le vestiaire". Une manière de conjurer le sort même si l'entraîneur n'est pas superstitieux ? 

Un ailier en moins, plus de stabilité ?

Rien n'a voulu aller dans le sens du FC Barcelone dans cette campagne européenne. Que ce serait-il passé si l'arbitre et la VAR avaient sifflé un penalty en faveur d'Ousmane Dembélé sur un contact évident ? Si le ballon n'avait pas effleuré les doigts d'Ansu Fati sur l'égalisation annulée sur la pelouse de l'Inter ou si la main de Denzel Dumfries avait été validée par la VAR quelques instants après ? Le Barça n'avait peut-être pas l'épaisseur pour franchir un groupe aussi relevé mais, avec davantage de réussite, il serait certainement encore maître de son destin. 

Pour l'heure, Xavi Hernández doit donc préparer un match avec une épée de Damoclès au-dessus de son équipe, proposer un XI de départ à l'aveugle contre un cador européen, même s'il a assuré que sa composition est arrêtée depuis lundi. On a néanmoins connu tâche plus aisée.

Les deux matches de Liga contre Villarreal (3-0) et l'Athletic (4-0) ont permis au technicien catalan de proposer deux versions de son Barça. Contre les Groguets, Frenkie de Jong est revenu dans le XI de départ en pointe basse du trio de milieu. Ansu Fati et Ferran Torres ont entouré Robert Lewandowski dans le dernier tiers. Contre les Leones, Gavi est monté d'un cran dans un rôle d'intérieur gauche, avec Ousmane Dembélé en ailier supersonique à droite. Busquets, Pedri et de Jong ont évolué ensemble, pour un résultat probant. Peut-être la meilleure solution jusqu'à présent pour un Barça qui, après une période difficile avec, en point d'orgue, la défaite lors du Clásico (3-1), s'est remis d'aplomb. 

Solide en Liga, poreux en C1

Ce qui ressort de ce FC Barcelone de début de saison, c'est qu'il est déjà calibré pour lutter pour le titre, qu'il est capable de gagner largement (7 victoires sur 9 avec au moins 3 buts d'écart) comme de gagner quand les forces sont amoidries (1-0 contre Majorque et le Celta). Malgré les blessures de Ronald Araújo, Andreas Christensen, Héctor Bellerín et Jules Koundé dont le retour fait beaucoup de bien, l'inexpérience d'Alex Baldé, le repositionnement occasionnel de Marcos Alonso dans l'axe, le temps de jeu de Gerard Piqué devenu le 6e choix dans l'axe, la défense tient le choc en championnat. En 10 matches de Liga, Marc-André ter Stegen a signé une "portería a cero" à 8 reprises, ce qui témoigne d'une certaine efficacité. 

Mais cette solidité s'effrite au niveau supérieur. Avec 7 buts encaissés en 4 matches de Ligue des Champions, les blessures et les sparadraps sur une jambe de bois ont eu raison des aspirations catalanes. Forcément, perdre autant de titulaires dans un même secteur de jeu ne peut aboutir qu'à des contre-performances, surtout dans une équipe qui, en dépit d'un recrutement luxueux, a besoin de temps pour développer des automatismes, spécifiquement dans les compensations. 

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