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Un immense Dybala permet à la Roma d'éliminer Porto et de se qualifier en 1/8 de Ligue Europa

Dybala a signé un doublé
Dybala a signé un doubléGiuseppe Maffia/NurPhoto via AFP

Alors que Porto a magnifiquement ouvert le score, la Roma a renversé la rencontre grâce à un Paulo Dybala magistral, auteur d'un doublé exceptionnel (3-2).

Quelques jours après le décès de l'emblématique président Pinto da Costa, le FC Porto se rendait au Stadio Olimpico de Rome après avoir concédé le nul au Dragon (1-1) à l'aller. Les Romanisti sont mal partis mais, avec un tel Paulo Dybala, ils étaient tout simplement irrésistibles ce jeudi soir (3-2). 

Concours de buts fabuleux

Et si le début de match a ressemblé à un long round d'observation, ce sont les Portistes qui ont ouvert les hostilités peu avant la demi-heure de jeu... avec l'aide des Giallorossi. Coupable d'une relance faisandée, Mile Svilar a offert un cadeau à Stephen Eustaquio. Si le Canadien a buté sur le gardien, Fabio Vieira a suivi, été contré puis transmis le ballon de la tête à Samu Aghehowa. Dos au jeu, l'Espagnol a contrôlé et claqué un ciseau retourné fabuleux qui a terminé sa course dans la lucarne (27e). 

Cette ouverture du score a eu le mérite de réveiller la Roma et plus particulièrement Paulo Dybala. Alors qu'il n'avait pas encore marqué en Ligue Europa cette saison, l'Argentin s'est fâché et a retourné le match en 4 minutes chrono. Trouvé par Manu Koné à l'entrée de la surface, il a joué le une-deux avec Eldor Shomurodov avant de se balader dans la défense et de conclure d'un extérieur du gauche (35e). 

Bien chaud, le duo Koné-Dybala est ressorti de sa boîte quelques instants plus tard. Le Français a donné le ballon dans la surface à la Joya : un contrôle de la semelle, un crochet, une frappe létale au premier poteau et voilà la Roma devant au tableau d'affichage, avec la manière (39e). 

Sans une parade réflexe de Diogo Costa, Dybala aurait ajouté une passe décisive après avoir déposé un coup franc sortant sur la tête de Gianluca Mancini (42e). 

Paredes piège Eustaquio

Au retour des vestiaires, Leandro Paredes a excellé dans son domaine de prédilection : faire craquer l'adversaire. Eustaquio a sauté à pieds joints : le milieu a répondu à une provocation de l'ancien Parisien qui a rajouté des caisses. La VAR est intervenue : lui n'a pris qu'un jaune qui lui vaudra une suspension lors du prochain match pendant qu'Eustaquio a été exclu (51e). 

Pour Porto, ça commençait à déferler. Sur une centre d'Angeliño, Dybala a trop croisé sa reprise, ce qui a surpris Shomurodov, pourtant seul pour pousser au fond (55e). Dybala a ensuite rendu la pareille au latéral espagnol qui, à son tour, a trop croisé (57e). Enfin, l'Argentin a glissé une merveille d'extérieur du gauche dans la course de Shomurodov mais l'attaquant a vu son but annulé pour une position de hors-jeu (59e). Puis Angeliño a de nouveau trouvé Dybala mais la Joya a glissé sur son dernier appui et le ballon est passé au-dessus de la transversale (63e). 

Mais la Roma reste friable. Sur une nouvelle erreur défensive d'Evan Ndicka, Samu a intercepté le ballon avant de trouver le poteau alors qu'il aurait pu tomber et provoquer un penalty, voire un carton rouge (69e). Une occasion manquée qui finira par se payer à la 83e minute. Avec Dybala à la baguette, Angeliño est décalé sur le côté gauche et le centre de l'Espagnol trouve Niccolo Pisilli, tout juste entré et qui, lui, n'a pas manqué l'opportunité de mettre la Louve à l'abri. Angeliño aurait pu corser l'addition mais il n'a pas su profiter d'une hésitation de Costa et a envoyé le ballon dans les tribunes (88e). 

La qualification était jouée mais, au bout des arrêts de jeu, sur un centre de Gonçalo Borges, Devyne Rensch a taclé en direction de son camp et trompé Svilar (90e+5). Sans conséquence pour la Roma qui pourrait retrouver... la Lazio en 1/8 de finale.