Pour le grimpeur français de 32 ans, le rendez-vous du Tour est d'autant plus évident qu'il y aura cette année trois étapes dans sa région auvergnate, quasiment sous ses fenêtres, dont celle menant au Puy-de-Dôme, sommet mythique qui sera escaladé pour la première fois en 35 ans cet été.
"Je vis au pied du Puy-de-Dôme, ce sera l'une des grandes attractions", a souligné Bardet dans la station balnéaire de Calpe, où son équipe est en stage de préparation.
L'année dernière, le Français avait fait pour une fois du Tour d'Italie sa priorité. Dans une forme éclatante, il y était parti pour jouer le podium, voire la victoire, la première d'un Français dans un grand tour depuis Laurent Jalabert sur la Vuelta en 1995, mais avait dû abandonner après être tombé malade.
Il a ensuite terminé sixième du Tour de France, après la disqualification de Nairo Quintana, un résultat qui ne l'a pas entièrement satisfait, car il était surtout venu pour chasser des étapes, lui qui a déjà levé les bras à trois reprises sur la Grande Boucle, à Saint-Jean-de-Maurienne en 2015, Saint-Gervais Mont-Blanc en 2016, et Peyragudes en 2017.
En 2023, c'est clairement le général qu'il visera, comme aux plus belles heures d'AG2R, lorsqu'il avait fini deuxième en 2016 et troisième en 2017. Pour préparer le Tour, il participera notamment à Paris-Nice début mars.
