"Si je me fais déchirer, ça ne surprendra personne", souligne Monfils

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"Si je me fais déchirer, ça ne surprendra personne", souligne Monfils

Monfils le 23 août.
Monfils le 23 août.SARAH STIER/GETTY IMAGES NORTH AMERICA
Qualifié pour le deuxième tour de l'US Open, Gaël Monfils va affronter l'un des jeunes en forme du circuit, Andrey Rublev, alors il prévient : "Si je me fais déchirer, ça ne surprendra personne".

Longtemps blessé à un pied, puis à un poignet, Monfils a réussi à enchaîner des victoires depuis le début de la tournée nord-américaine cet été en atteignant les 8ᵉˢ de finale à Washington, les quarts au Masters 1000 de Toronto et encore les 8ᵉˢ au Masters 1000 de Cincinnati. Le tout avec trois victoires contre des joueurs du Top 15 mondial (Tsitsipas, Norrie et De Minaur).

Q : Comment abordez-vous cet US Open ?

R : "Je suis content, j'ai gagné quelques matchs pendant cette tournée et quelques bons matchs. Surtout, j'ai pu enchaîner. Ça faisait un paquet de temps que je ne l'avais pas fait. Je suis content d'avoir fait cette longue tournée, mais je ne le referai plus dans ces conditions. Physiquement, c'est dur, mais mentalement c'est trop dur d'être aussi loin de ma fille. Elle devait venir, et puis elle n'est pas venue et du coup, je ne l'ai pas vue... du coup, c'est beaucoup trop long. C'est un sacrifice et je n'ai pas envie de le faire. Honnêtement, sept semaines sans voir ma fille c'est impossible. Elle va voyager, donc on ne se retrouvera plus dans cette situation. Mais je suis dans une partie de ma carrière où je m'adapterai plus à ma fille qu'au tennis. C'est le seul aspect dur de la tournée. Pour le reste, j'étais super satisfait. En plus, le public est génial avec moi à Flushing Meadows. Chaque année je vis des moments de dingue. Je ne peux pas demander mieux pour la fin (de carrière). Il ne m'en reste pas un (US Open, ndlr), mais il ne m'en reste pas dix non plus. Du coup, c'est cool de pouvoir kiffer ces moments. Mais même sans ça, j'ai envie de jouer correctement."

Q : Vous vous êtes fait peur en tombant contre Taro Daniel mardi ?

R : "Oui, oui ! Il faut dire la vérité : je me suis fait mal, je me suis refait mal un tout petit peu. Heureusement, je suis strappé. Tomber sur le poignet est la seule chose qu'il ne faut pas que je fasse... mais je n'ai pas pu faire autrement. Je pense que le strap m'a beaucoup aidé. J'espère que ça ira demain."

Q : Ce match vous rassure-t-il avant d'affronter Rublev ?

R : "Ce sera un gros match, je vais essayer de faire le maximum, mais ce n'est que du bonus. Si je me fais déchirer, ça ne surprendra personne. Mais j'espère bien récupérer et, honnêtement, j'espère faire un bon match ! Je vais faire le maximum. Si je gagne, je serai super content, si je perds, je n'étais pas favori. Je joue la veille de mon anniversaire, je vais avoir 37 ans le lendemain… Si je perds, je retrouve ma fille, je suis cool, je perds contre un top 10, j'ai fait une bonne tournée, correcte pour moi… Si je gagne, je fête mon anniversaire à New York, un peu trop loin de ma fille, j'aurai battu encore un top 10 ! Les deux scénarios me vont ! Le seul truc que je ne maîtrise pas mais dont j'ai envie, c'est de faire un bon match, être compétitif."

 

Propos recueillis en conférence de presse

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