L'ancien numéro six mondial Gilles Simon (38 ans), qui a pris sa retraite l'année dernière, a partagé une anecdote sur les réseaux sociaux, relatant une conversation avec son fils.
Il a écrit : "'Papa, j'ai tellement envie d'aller à Roland Garros pour soutenir les Français, l'ambiance est tellement folle à chaque fois, ça a l'air tellement cool. - Mais tu as école, alors on ira samedi, je te le promets". - Quelqu'un a une solution ?"
La présence française dans les deux tableaux de simple a pris fin jeudi lorsque Arthur Rinderknech (27 ans) s'est incliné en quatre sets face à l'Américain Taylor Fritz (25 ans), le lendemain du jour où Caroline Garcia (29 ans), tête de série n°5 et lauréate des WTA Finals, a également été éliminée au deuxième tour.
C'est la deuxième fois en trois ans qu'aucun joueur français n'atteint le troisième tour dans son tournoi national.
"Les résultats ne sont pas bons, comme vous pouvez le constater, mais je ne pense pas que la fédération soit responsable de tout", a déclaré Nicolas Escudé lors d'une conférence de presse, ajoutant que la FFT avait amélioré ses installations et mis en place des programmes dans ses centres d'entraînement de Poitiers et de Paris.
"Notre objectif est le même pour tous : voir nos joueurs briller, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. Mais les premiers à être à la fois pénalisés et d'une certaine manière responsables des résultats, ce sont les joueurs".
Escudé a souligné que les joueurs devaient également avoir leur propre configuration individuelle pour réussir.
Aucun Français n'a remporté de titre du Grand Chelem en simple depuis Yannick Noah à Roland Garros en 1983 et la dernière femme à avoir gagné un tournoi majeur est Marion Bartoli (38 ans) en 2013 à Wimbledon.
Noah a exhorté les espoirs français à quitter le pays.
"Il faut aller se nourrir ailleurs, parce qu'on a l'habitude de perdre à tous les niveaux", a-t-il déclaré la semaine dernière.
"Tous les entraîneurs ont perdu. Aucun n'a gagné. Vous êtes donc entouré de gens qui ont tous perdu".
Si Escude a déclaré que cela ne signifiait "rien", rappelant que des joueurs comme Jo-Wilfried Tsonga (38 ans) et Richard Gasquet (36 ans) avaient eu des entraîneurs étrangers, il a tout de même mis un peu de pression sur les jeunes joueurs.
"Nous savons tous que les joueurs de haut niveau se basent sur des projets individuels", a-t-il déclaré.
"Ils choisissent leur staff. Ils choisissent leur préparation physique, leur entraîneur physique, et ils ont leurs propres objectifs, et ils doivent mettre en place les bons moyens pour atteindre leurs objectifs."
