Ruud : "Tous les joueurs présents ont le potentiel pour aller loin à Roland-Garros"

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Ruud : "Tous les joueurs présents ont le potentiel pour aller loin à Roland-Garros"

Casper Ruud s'apprête à entamer son parcours Porte d'Auteuil.
Casper Ruud s'apprête à entamer son parcours Porte d'Auteuil. Profimedia
Le finaliste de l'édition 2022 a répondu aux questions de la presse ce samedi, avant son premier match contre Elias Ymer lundi.

Son premier tour contre Elias Ymer : "Ce sera intéressant. On n'a jamais joué en match officiel. On a joué l'un contre l'autre, mais on se connaît personnellement. C'est l’un des rares avec qui je sors dîner de temps en temps, ainsi qu'avec son frère. C'est l'un des rares du circuit dont j'ai l'impression que c'est un ami. Cela va être amusant. C'est un joueur qui a deux ans de plus que moi. Quand j'étais jeune, je l'admirais. Je vais le traiter comme tout adversaire. Ce sera difficile, car il a très bien joué pendant les qualifications. Il n'a perdu aucun set."

Sa saison sur terre : "J'ai dit avant Madrid qu'il fallait que je sois plus agressif dans mes retours, que mes balles étaient un peu courtes. À Monte Carlo, j'ai perdu contre Struff qui m'a vraiment battu de manière très dure. Je vais essayer de jouer davantage en profondeur, de prendre plus de risques. À Madrid, c'était dur parce que c'est tellement rapide que l'on a l'impression d'être toujours en retard sur toutes les balles. Je ne me sentais pas très bien. J'ai perdu assez tôt.

"Ensuite, j'ai eu deux semaines pour travailler sur différents éléments dont mon retour. Ensuite, j'ai pu faire des breaks régulièrement contre mes adversaires. J'avais un peu plus de confiance et notamment du fond de court. Oui, j'ai eu des hauts et des bas, un peu comme l'an dernier. Mais l’an dernier, j'ai pu gagner le tournoi de Genève, ce que je n’ai pas pu faire cette année. J'arrive avec confiance. C'est un tournoi en 5 sets sur terre battue. Je sais que je peux faire de bons matchs."

Blessure au cou à l'entraînement : "Oui, c'est quelque chose qui m'est arrivé. C’est un torticolis. Il a fallu que je me fasse manipuler. Ce n'est pas un gros problème. Je me sens déjà beaucoup mieux. Je suis là, j'ai la tête qui bouge beaucoup mieux. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé pendant l'entraînement. C'est juste un peu douloureux. Quand on a mal au cou, on se sent plus limité dans ses mouvements, on ne veut pas forcer. J'ai une séance d'entraînement difficile demain avec Novak. Ce sera assez intense. L'objectif est d'être prêt physiquement pour ces matches plus longs, notamment sur terre battue."

Ses favoris : "C'est assez ouvert, je dirais. De toute évidence, Novak (Djokovic) et Alcaraz en haut du tableau sont les noms les plus connus. Je pense que Tsitsipas ne doit pas être oublié. Il a déjà été en finale ici. Chaque tournoi, notamment sur le circuit de l'ATP, il y a quelqu'un qui sort de nulle part et qui arrive en demi-finale. Je pense qu'en bas du tableau, vous avez Daniil (Medevedev), tête de série numéro 2. Il a montré qu'il pouvait jouer très bien sur terre battue. Il a gagné Rome. Holger (Rune) est une grosse menace, il joue sans peur. Il semble être dans une bonne direction à l'heure actuelle et bien jouer. 

"J'aime à penser que je joue bien. Je peux avoir une possibilité d'aller loin. Il y a Jannik (Sinner) aussi en bas du tableau. À chaque fois que je le vois jouer, c'est frappant. Il a déjà poussé Rafa assez loin ainsi. Il a déjà été en quarts de finale. Alcaraz est une vraie menace. Lui et Novak sont probablement parmi les grands favoris."

Sa finale et l'absence de Nadal : "L'an dernier, j'ai perdu contre lui. Mais s'il n'avait pas été lui en finale, j'aurais pu perdre contre quelqu'un d'autre. Ce n'est pas parce que Rafa n'est pas là que maintenant tout le monde peut gagner. Il y a d'autres très bons joueurs. C'est triste bien sûr, parce que pour moi, mon plus ancien souvenir du tennis, c'est de l'avoir vu gagner Roland-Garros pour la première fois. J'avais à peu près 6 ans. Je me suis dit : "Moi aussi, je veux jouer au tennis à la télé un jour !". C'est là qu’a démarré mon rêve de devenir joueur professionnel.

"On est 18 ans plus tard, c'est la première fois qu'il n'est pas là. C'est vrai, c'est étrange, mais le tournoi continue. Personne n'est plus grand que le sport lui-même. Il est certain qu'il n'y aura pas de Rafa en finale cette année. Il y a deux places qui sont libres pour qui que ce soit qui arrive à les occuper. Tout le monde a la possibilité et le potentiel pour aller loin à l'heure actuelle."

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