Exclu - Karatsev : "Je me sens bien mentalement et physiquement, je peux aller loin à Paris"

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Exclu - Karatsev : "Je me sens bien mentalement et physiquement, je peux aller loin à Paris"
"Murray est un exemple, il m'a beaucoup aidé quand ça n'allait pas".
"Murray est un exemple, il m'a beaucoup aidé quand ça n'allait pas". Profimedia
Vainqueur de son premier tour de qualifications face au Français Pierre-Hugues Herbert (7-6 (2), 7-6 (1)), Aslan Karatsev a pris le temps de répondre aux questions de Flashscore France après son match dans les coulisses du court Suzanne-Lenglen.

Son cri de guerre à la fin du premier set a été révélateur de la difficulté de ce premier tour à la Porte d'Auteuil pour lui. L'actuel 62e mondial, qui est tête de série nº1 dans les qualifications de Roland-Garros, a vu son adversaire du jour, Pierre-Hugues Herbert, ne pas lui rendre la tâche facile. Heureusement pour le Russe, il a su être le plus solide des deux dans les moments-clés de la partie, dans les tie-breaks. Au prochain tour, il affrontera le Dominicain Nick Hardt

Karatsev a fait ses débuts à Roland-Garros ce mardi
Karatsev a fait ses débuts à Roland-Garros ce mardiFFT

Question - Bonsoir, Aslan. Premièrement, bravo pour votre première victoire ici, à Roland-Garros. Quel est votre premier ressenti après ce match ? 

Réponse - Je suis très satisfait d'avoir gagné, car les conditions étaient vraiment difficiles, les balles et le court étaient vraiment lents. C'était un peu différent d'hier, où il faisait plus chaud et la météo était meilleure. De plus, (Pierre-Hugues) Herbert n'est pas facile à jouer, il a une énorme expérience et le public était avec lui, le poussait, donc je suis vraiment très content d'avoir gagné.

Q - Quel a été la clé pour remporter les deux sets aux tie-breaks ?

R - Rester concentré, être présent, car il a bien servi durant le match, essayant sans cesse de frôler la ligne. Il envoyait de sacrées premières. Donc, ça été dur. Comme je vous ai dit aussi, les supporters français ont été incroyables. Ce n'est jamais simple de jouer devant eux (rires). Mais c'était une belle ambiance, j'ai apprécié lemoment. Dans les tie-beaks, je pense que la clé est d'avoir su prendre deux points d'avance rapidement. 

Q - On le sait, l'année 2022 a été compliquée pour vous. L'année 2023 avait aussi mal démarré - aujourd'hui, vous retrouvez progressivement un bon niveau. Comment vous sentiez-vous physiquement en début de saison ? 

J'ai été malade durant la préparation, je n'ai pas joué pendant deux semaines, à cause d'un problème aux yeux. Mais nous sommes allées en Inde (à Pune, du 2 janvier au 7 janvier 2023), où j'ai plutôt bien joué : j'ai réussi à atteindre les demi-finales (battu par Tallon Griekspoor 7-6 (4), 6-1, ndlr). Ensuite, je suis arrivé à Melbourne où j'ai perdu d'entrée (face à Grigor Dimitrov en trois sets), mais j'ai de nouveau rencontré des problèmes. Cette fois-ci au dos, comme l'année dernière. Je suis alors allé voir Andy Murray après Doha.  Nous avons longuement parlé lui et moi. Il m'a beaucoup aidé, on a parlé de ces problèmes, comment survivre à la douleur, la surpasser. Ce mec est un exemple ! Ensuite, il m'a donné les coordonnées de ses docteurs spécialistes, je suis allé à Londres spécifiquement pour ça. Je suis vraiment très reconnaissant envers lui. Je lui dois beaucoup, à lui et aux docteurs !

Récemment, vous avez repris votre collaboration avec votre ancien entraîneur, celui avec lequel vous avez atteint les demi-finales de l'Open d'Australie : à quel point est-il important dans votre fonctionnement ?

Nous avons une très bonne alchimie, sur et en dehors des courts. Il m'a aidé dans des moments importants de ma carrière. Comment se comporter sur un court, comment réagir, mais aussi en dehors. On discute beaucoup, il est très important pour mon bien-être et est excellent sur le plan humain. On forme un beau duo. On passe beaucoup de temps ensemble, c'est un travailleur. Il me pousse et me motive sans cesse, donc c'est une superbe collaboration. 

Vous êtes la tête de série n°1 des qualifications, quel est votre objectif à Roland-Garros cette année ? 

Je pense être dans une bonne forme, je pense que je peux aller loin. Je me sens bien mentalement et physiquement, je suis très focus dans mes entraînements, je me suis beaucoup entraîné. Donc, nous verrons bien. Tout peut se passer, mais en tout cas, je me sens vraiment bien. 

Parlons de votre compatriote Daniil Medvedev, que vous avez battu à Madrid, mais qui a gagné Rome la semaine suivante. Qu'avez-vous pensé de sa performance et est-il capable de gagner ici à Paris selon vous ? 

Il se plaint de ne pas aimer la terre battue, mais il a quand même gagné un titre (rires)... Il a joué incroyablement bien. Physiquement et mentalement, il a été très fort en Italie, donc félicitations à lui pour avoir remporté Rome. Je pense qu'il a une belle opportunité ici à Roland-Garros, car il arrive avec le plein de confiance, donc oui, il est capable de gagner.

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