Exclu - Corretja : "C’est certain qu’Alcaraz sera sacré un jour à Roland-Garros"

Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Exclu - Corretja : "C’est certain qu’Alcaraz sera sacré un jour à Roland-Garros"
"Si Djokovic se sent bien physiquement et qu’il n’a pas de problèmes au coude, il trouvera une manière pour pouvoir opter au titre."
"Si Djokovic se sent bien physiquement et qu’il n’a pas de problèmes au coude, il trouvera une manière pour pouvoir opter au titre."Eurosport
Du 28 mai au 11 juin, Alex Corretja, finaliste à Roland-Garros en 1998 et 2001, passera ses journées à la Porte d'Auteuil pour commenter l'édition 2023 du tournoi pour Eurosport Espagne. Il a fait l'honneur de répondre aux questions de Flashscore France, à quatre jours du début de la compétition.

Question - Bonjour Alex, merci d’avoir accepté l’interview et de nous offrir quelques minutes dans votre agenda. Je commence directement par une question sur Rafael Nadal et son absence. Comment l’avez-vous vécu ? Pensez-vous qu’il peut revenir en 2024 et remporter un 15e Roland-Garros ? Et aussi savoir si vous avez pu échanger avec lui depuis son annonce la semaine passée. 

Réponse - Je l’ai vécu avec l’espérance qu’il puisse revenir, mais quand il a convoqué la conférence de presse, j’ai tout de suite compris que ça n’allait pas être possible. Pour moi, le fait qu’il convoque une conférence de presse ne pouvait pas être en adéquation avec une annonce de son retour sur la piste. Ce n’est pas son style. Il aurait plutôt mis un mot sur ses réseaux sociaux, comme il fait à son habitude. Et là, quand je l’ai vu rentrer dans la salle, que j’ai vu son visage, et de voir qu’il est allé droit au but… je suis resté hésitant, triste et peiné, de voir qu’il avait lutté et tout fait pour revenir, et qu’au final, il n'a pas réussi à arriver à son objectif. Va-t-il être présent en 2024 ou non ? C’est une véritable inconnue. Et comme il l’a bien expliqué, la seule manière pour laquelle il peut revenir sur la piste et jouer quelques tournois l’année prochaine, c’est en se récupérant parfaitement de sa blessure, faire un "reset" total de son corps et ne pas être là, à forcer constamment comme il a pu le faire pour voir s’il arrivait à Roland-Garros. Je n’ai pas eu de contact avec lui. Parfois, nous échangeons par message, mais là, j’ai estimé que ces dernières semaines ont été difficiles. Je lui ai envoyé des messages de soutien, mais nous n’avons pas eu ce typique échange où on se dit les choses. Car j’ai respecté son silence et cette situation délicate pour lui. 

Q - Maintenant, une question sur cette édition de Roland-Garros. Année 2023… Rafa n’est pas présent, forcément la compétition est beaucoup plus ouverte avec Alcaraz, Djokovic, Sinner, Rune, Ruud… et d’autres. Comment voyez-vous tout ça et quels sont vos favoris pour ce tournoi ?

R - En effet, ce Roland-Garros est beaucoup plus ouvert que les anciennes 15 éditions. Quand tu enlèves du tableau le plus grand joueur de l’histoire de Roland-Garros, de l’histoire de la terre battue, voire le plus grand de l’histoire de ce sport, c’est normal qu’il y ait de la place pour les autres. Ça va donner une opportunité à certains joueurs, qu’ils croient un peu plus en eux dans un premier temps. Aussi, le fait que Rafa l’ait communiqué en amont leur a permis de comprendre et d’emmagasiner quel allait être leur rôle. Pour les favoris, forcément, cela a été positif pour eux. Ça leur laisse de la marge pour encaisser cette nouvelle. Parfois, quand il perd durant le tournoi - au 2e ou 3e tour -, tu te retrouves avec un statut de favori auquel tu n’étais pas prêt d’assumer à ce moment-là. Alors que maintenant, c’est comme si tout le monde était en train de digérer l’information. Je n’ai aucun doute sur le fait que Djokovic doit être considéré parmi les plus grands favoris et, très certainement, je le mettrai au même niveau qu’Alcaraz. Carlos arrive dans une meilleure forme, il n’y a aucun doute là-dessus. Ce n’est pas tant de savoir qui est le plus favori que l’autre, mais plutôt d’analyser qui est le plus en forme. À l’instant T, dans le monde, je pense qu’Alcaraz est meilleur que les autres d’un point de vue forme. Par contre, je ne sais pas si ça le convertit en maximum favori, car tout dépendra aussi de comment Djokovic évoluera de son côté, comment il va revenir de sa blessure. Et comme tu l’as dit, je pense qu’Alcaraz et Djokovic sont au-dessus du lot et, ensuite, il peut y avoir Rune, Ruud, Rublev ou même Medvedev. Pourquoi pas Zverev, qui certes n’est pas en grande forme, mais qui a l’expérience des matches en 5 sets. Voilà comment je vois la situation… Tsitsipas aussi a déjà bien joué à Paris et a déjà été à un set de gagner Roland-Garros. Voilà mes sensations à l’instant T, avant que le tournoi ne débute. Après, les choses peuvent changer en fonction du tirage au sort, de s’il pleut ou non, s’il fait chaud, si tu joues de jour ou de nuit… les variantes dans un Grand Chelem, et plus spécifiquement sur terre, sont plus grandes. 

Q - Ce que vous dites me rappelle un Wimbledon où Nadal et Djokovic disputaient leur demi-finale, il faisait beau, puis tout d'un coup, ils ont dû ouvrir le toit et tout a changé…

R - Exactement ! Tout avait changé radicalement à ce moment-là. Et oui, ce n’est pas la même chose. Tu te dis au départ que les conditions sont les mêmes pour tous… Sûrement… Mais il y a des conditions de jeu qui s’adapte mieux à ton style ou non. Et on sait tous que pour Rafa le mieux c’est que la balle rebondisse bien. Mais après, tu vois, arrive un match comme celui de la saison passée, en night session, tu te dis que la balle ne va pas faire tant de mal que ça, que Djokovic n’est pas totalement en jambes… et finalement, Novak réussit à le battre avec brio. Les cracks, les joueurs spéciaux, comme le sont Djokovic, Federer et Nadal, ils auront toujours un atout en plus et différent que d’autres n’ont pas. Car ils ont fait des choses que personne d’autre n’a fait. Donc trois types qui ont gagné, à eux trois, 64 Grands Chelem (rires)… qu’au final, même si pour moi, par exemple, je pense que tel obstacle est difficile, ça ne sera pas la même chose pour ses gars-là. Car moi, j’ai atteint la finale deux fois à Paris et j’ai fait minimum 1/4 pendant 5 ans - ce qui est un bon record -, mais je n’ai jamais 7 Grands Chelems. Ni 25. Donc, tout ça pour dire qu’il y a toujours une marge d’atouts que les autres n’ont pas. 

Q - Parlons un peu de Carlos Alcaraz. Vous avez donné votre opinion, mais si vous pouvez développer un peu plus… Voyez-vous certains aspects de son jeu qu’il devrait améliorer. Moi, par exemple, quand je le regarde jouer, la seule chose "négative" que je remarque, c’est qu’il veut finir ses points parfois trop rapidement. Peut-être qu’il ne prend pas assez de temps comme un Nadal, et ce encore plus sur terre battue. Je ne sais pas si vous vous en êtes rendu compte… 

R - À vrai dire, c’est une très grande observation. Carlos, c’est une autre génération… Les choses doivent se dérouler de façon beaucoup plus rapide. Et le tennis lui-même a évolué, il y a beaucoup plus de puissance, de rapidité et tout se produit avec moins de coups. Maintenant, à Roland-Garros, dans un match en 5 sets, tu ne peux pas être pressé. Il faut que tu sois patient. Je pense que l’expérience de l’an passé peut lui servir énormément, où il s’est rendu compte qu’en jouant aussi direct, il pouvait rencontrer plus de problèmes. Il a un an de plus, il a évolué dans sa manière de jouer au tennis, il arrive à bien changer les variantes… Mais lui va continuer à être agressif et explosif, c’est son style et sa manière d’être. Et tu ne peux pas lui changer ça. Maintenant, je pense qu’il va devoir savoir décider et choisir quels moments sont les mieux pour pouvoir gagner des matches en 5 sets. Alcaraz arrive à Roland-Garros en se disant qu’il peut gagner Roland-Garros. Il ne se dira jamais “on verra ce qu’il se passera”. Lui veut gagner Roland… Et pour moi, il va réussir, soit cette année, soit l’année suivante… C’est certain qu’il sera sacré un jour à Roland-Garros. Donc ce n’est qu’une question de temps, savoir s’il ne manque que 15 jours, ou un an. Il n’y a aucun doute sur ce chemin tout tracé… Donc, lui va arriver en tempérant son jeu et la situation, pour ainsi savoir quand il a besoin de pousser un peu plus ou quand, peut-être, il va pouvoir spéculer un peu et il n’aura pas besoin de taper toutes les balles comme si c’était la fin du monde. Parce que ça aussi, c’est très fatigant. 

Corretja voit en Alcaraz un futur champion de Roland-Garros
Corretja voit en Alcaraz un futur champion de Roland-GarrosProfimedia

Q - En parlant de ce chemin, croyez-vous que celui-ci peut lui permettre de devenir un autre extraterrestre de ce sport, comme les trois autres ? Est-ce que pour vous, il en a le potentiel ? Parce qu’on sait qu’ensuite, le travail entre en compte, les blessures aussi… 

R - Qu'Alcaraz soit un prodige, qu’il a un talent impressionnant et qu’il a des facultés en dehors du commun, il n’y a aucun doute là-dessus. Jusqu’à où arrivera-t-il ? Ça par contre, c’est impossible de le savoir. Il existe plusieurs exemples de surprises dans le tennis où tu disais que ça allait marcher… Puis ce joueur gagne 5 Grands Chelems et il se dit que c’est suffisant. Ou l’inverse, il en gagne 5 puis il dit qu’il en veut 10… Donc sincèrement, pour moi, cela n’est juste que spéculer sur un fait impossible de savoir. A-t-il les conditions pour être un énorme joueur, qui marque une époque, inscrivant son nom parmi les plus grands du tennis ? Pour moi, oui. Mais pour y arriver, il faut que les choses se déroulent comme cela est en train de se produire. Il faut travailler constamment, avoir de la discipline et de l’engagement pendant beaucoup d’années. La sensation qu’il donne, c’est que lui est prêt pour faire cela. Mais on verra comment cela se déroulera au fil des années. 

Q - Une question sur deux autres cracks. J’aimerais avoir votre opinion sur Rune et Sinner, qui, pour moi, sont les deux autres grands futurs du tennis. 

R - Les deux sont des travailleurs infatigables, ce sont deux garçons très professionnels et ils mettent beaucoup d’engagement dans ce qu’ils font. Cela provoque qu’ils sont en train de marquer une différence par rapport à d’autres. Si tu additionnes à ça qu’ils ont un grand talent… Peut-être qu’il ne varie pas autant leur jeu comme Alcaraz, mais ils sont très puissants. Ce sont deux sortes de "machines", capables de renvoyer la balle constamment et de faire de longs échanges physiques. Tu les vois s’entraîner, jouer, convaincus et avec l’envie de réussir. C’est pourquoi, ce sont des joueurs qui gagneront des Grands Chelems tôt ou tard également. 

Q - Djokovic a été blessé un temps sur terre battue. On a la sensation qu’il revient, malgré sa défaite la semaine passée à Rome. Pour vous, c’est le favori, non ? 

R - Djokovic a joué des matches sur terre… peut-être, aurait-il pu en jouer 3 ou 4 en plus, certainement. Mais maintenant, si lui veut gagner Roland-Garros, c’est 3 ou 4 matches ne vont rien changer pour lui. Le rythme qu’il n’a pas réussi à atteindre avant Paris, il peut le trouver parfaitement à Roland. Il le sait parfaitement. Avec l’âge qu’il a, l’expérience, et le fait qu’il ait déjà gagné ici deux fois, plus tous les Grands Chelems remportés avant… S’il se sent bien physiquement et qu’il n’a pas de problèmes au coude, etc... Il trouvera une manière pour pouvoir opter au titre, cela ne fait aucun doute. Qui peut gagner Djokovic en 5 sets sur terre ? C’est très compliqué. Pourquoi mettons Alcaraz au même niveau ? Car il a joué plus de matches sur terre et que son état de forme est bien mieux. Mais c’est plus important ça ? Ou les années et l’expérience de chacun de nous ? Tout dépendra du tournoi, de leur forme… Il ne fait aucun doute que Djokovic est favori, au même titre qu’Alcaraz. 

Q - Petite question sur votre carrière et sur votre parcours à Roland-Garros. L’autre jour, j’ai vu une interview que vous avez donné sur le site web de Roland-Garros où vous dites que la finale que vous auriez dû gagner est celle contre Kuerten. Est-ce que cette finale est celle pour laquelle vous avez le plus de regret ? Et deuxième question, avec l’expérience que vous avez eue dans ces deux finales, auriez-vous un conseil à donner à Alcaraz pour gagner ?

R - Oui, effectivement. Moi aussi, j’ai vu l’interview - qui a d’ailleurs été faite il y a quelques années. Ma sensation est que face à Moya, je n’ai jamais eu d’options, car avant d’aller sur la piste, j’étais déjà content du résultat. Première finale à Roland, la joie, le fait de jouer contre un ami… De plus, Carlos a été supérieur à moi et je me suis toujours dit, que si jamais j’avais une autre opportunité en finale à Paris, j’aborderai le match d’une autre manière. Le problème en 2001, c’est que ma période sur terre n’avait pas été si bonne… D’ailleurs, c’est pour ça que je te dis pour Djokovic, si moi, j’ai su aller en finale en moins bonne forme, imagine Novak qui est bien plus meilleur que moi. Alors pourquoi je dis que je pouvais gagner ce match ? C’était un jour où le temps n’était pas bon, il y avait beaucoup de vent, Guga n’était pas à l’aise… Mais, au final, Guga m’avait gagné plusieurs fois avant et son style de jeu était compliqué pour moi. Et finalement, sa puissance et son service lui ont permis de prendre l’ascendant. Je pouvais peut-être l’embêter sur son revers… Mais si lui avait enclenché le niveau 10, moi, j’étais au 7-8. Donc, il y avait toujours une différence qui lui permettait de gagner. Et quand j’ai perdu le deuxième set, alors que j’ai eu une opportunité de le breaker à 5-5, sur un revers fond de court parallèle, pour ensuite pouvoir service pour mener 2 sets à 0, là, mentalement, j’ai lâché prise. Et si je devais donner un conseil à Carlos, ce serait qu’il soit fidèle à lui-même. Qu’il prépare la finale avec grande conscience en essayant de comprendre que c’est un match de tennis… Mais c’est un match où tu dois être très conscient de comment tu dois jouer, à quel moment tu dois aller chercher les points, ou même gérer, te réserver et respirer. C’est ça le plus important dans une finale de Grand Chelem. Car le contexte et l’ambiance peuvent te dépasser. Un jour avant, avec la conférence de presse, les médias, ta famille qui vient… Tout ça te distrait la tête. Ce que je dirai à Carlos, c’est de s’évader avec son équipe, et qu’il continue à être lui-même, qu’il ne doit rien changer. Par contre, il doit savoir ce qu’il veut et comment il veut que ce match se déroule. 

Q - Et la dernière, sur votre travail. Vous travaillez chez Eurosport Espagne en tant que commentateur tennis, mais on sait que vous avez été coach d’Andy Murray, que vous avez capitaine de l’Espagne en Coupe Davis. Aimeriez-vous redevenir à terme entraîneur ? 

R- Aujourd’hui, je ne le songe pas du tout. Ma vie est aujourd’hui focalisée dans les médias. Je profite beaucoup, ça me passionne ce que je fais. J’ai un feedback avec les gens, par rapport à ce que je fais, peut-être démesuré par rapport à ce que je mérite. Dans tous les cas, je reçois beaucoup de gratitude de la part des gens. Et je leur en remercie. Et cela me permet aussi de mieux structurer ma vie personnelle. Là, je dois aller à Roland-Garros pour deux semaines. Ensuite, quand je finis, j’ai un peu plus de marge. Être coach, c’est du 24/24, 7/7. Il faut être au taquet de plusieurs choses à la fois. Tu dois voyager plusieurs fois dans l’année et être loin de chez toi. Moi ce qui me fait mal quand je vais à Roland, par exemple - en plus de devoir faire trois valises -, c’est de laisser ma petite fille, les grandes et ma femme. Elle viendra un moment donné, mes filles aussi, mais je ne verrai pas à mes parents, je ne verrai pas mes parents. Et ça, pour moi, c’est fondamental. C’est parfait pour moi de le faire quelques semaines dans l’année, mais je ne veux pas que ma vie soit contrôlée par le circuit. Je veux contrôler mon temps, et c’est ce qui me rend le plus heureux… De pouvoir me dire qu’aujourd’hui, je trouve un moment pour répondre à vos questions, on me le communique, je m’organise et je le fais avec grand plaisir. Si c’est quelque chose que je ne veux pas faire, j’essaie de ne pas le faire. En plus, vous aussi vous le sentirez. Vous vous direz "j’ai fait une interview avec ce gars et c’est un imbécile..." Sauf que je ne me considère pas comme un imbécile. Je veux tout simplement apporter ma passion, vous comprenez ? Et ça, je peux le faire en étant chez Eurosport, en faisant des interviews, ou encore des directs sur Instagram. Les gens m’arrêtent ensuite dans la rue pour me dire qu’ils ont adoré ça. Ou encore ce gars qui vient me voir à la plage, qui se met à côté de ma serviette de plage, et me dit "mec, je te suis et franchement, merci pour tes directs durant Roland, ça me permet de comprendre telle ou telle chose…" Et je me dis…

Alex Corretja, une vie dédiée aux médias.
Alex Corretja, une vie dédiée aux médias.Profimedia

Q - Ça, pour le coup, je peux vous confirmer que c’est vrai. Moi-même, en vous écoutant, quand vous faites une analyse sur un fait de jeu, ça me permet de mieux comprendre ce qui est en train de se produire…

R - Voilà, tu vois ! Et bien, pour moi, cela, c’est le plus important. Ma femme me dit souvent de mettre telle ou telle chose. Je lui demande pourquoi, en soufflant. Et elle insiste et me dit que cela peut servir aux gens, qu’ils adorent… mais je vous jure que, parfois, j’ai presque honte de le faire. J’ai comme une sensation de timidité… Comment je vais prendre mon portable maintenant et je vais commencer à raconter un speech ? Mais, ensuite, je vais au Mutua à Madrid, et les gens me remercient. Une grand-mère de 80 ans, comme un garçon de 10 ans, et ça, franchement, ça me met la chair de poule ! C’est comme si je recevais une adoration… tant imméritée (rires) ! Donc, forcément, je le remercie grandement. 

Q - Et bien, écoutez, merci beaucoup, Alex. Un honneur d'avoir pu échanger avec vous. 

R - Tout le plaisir est pour moi !

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)