Les équipes ont accepté ce changement, qui doit encore être confirmé par la FIA, a déclaré Vasseur aux journalistes. "A Bakou, il y a deux séances de qualification et deux courses et nous devons être capables, en tant qu'équipe, de faire un meilleur travail", a déclaré le Français lors d'un appel vidéo, évoquant le mauvais départ de son équipe pour la campagne 2023.

Les week-ends de sprint précédents comportaient une séance d'entraînement le vendredi, suivie d'une qualification pour la course du samedi. Les huit premiers de ce sprint, qui établissait la grille de départ du grand prix principal du dimanche, marquaient des points.

La deuxième séance d'essais se déroulait dans l'embarras avant la course sprint. Désormais, il n'y aura plus qu'une seule séance d'essais, suivie d'une qualification le vendredi pour la course de dimanche et d'une autre qualification le samedi pour le sprint, qui rapporte toujours des points mais n'a plus de lien direct avec le grand prix. "Pour une fois, je pense que toutes les équipes étaient alignées. Ce n'est pas souvent le cas, alors il faut en profiter", a déclaré Vasseur.

"J'aime le format. Je ne suis pas un grand fan des habituels FP2 (deuxième séance d'essais), c'est parfois un peu ennuyeux. Essayer d'avoir quelque chose de plus dynamique pendant le week-end est une bonne décision. Si vous regardez le football, vous ne regardez pas la séance du mercredi quand ils s'entraînent dans le stade, et nous sommes probablement le seul sport où nous diffusons la séance d'entraînement à la télévision."

Les autres courses de sprint de la saison auront lieu en Autriche, en Belgique, au Qatar, à Austin et au Brésil. Stefano Domenicali, directeur général de la Formule 1, a soutenu l'idée de réduire les séances d'essais et d'offrir davantage de divertissement aux fans.