L'Autrichien a déclaré aux journalistes que la décision d'Hamilton était intervenue trop tard pour que l'équipe puisse se pencher sur des candidats évidents, Lando Norris (McLaren) et Charles Leclerc (Ferrari) ayant signé de nouveaux contrats le mois dernier.

"Le timing nous a un peu gênés", a-t-il concédé. "Mais j'aime toujours le changement parce qu'il vous offre des opportunités".

Le marché des pilotes pour 2025 laisse encore beaucoup d'options, avec plus de la moitié de la grille actuellement sans contrat à la fin de 2024.

Le fait que George Russell soit sous contrat a également rendu la décision concernant le deuxième siège "beaucoup plus confortable" et très différente de celle de 2016, lorsque Nico Rosberg a surpris la F1 en se retirant quelques jours après avoir remporté le titre pour Mercedes.

"C'est peut-être une chance de faire quelque chose d'audacieux", a suggéré Wolff, qui a déclaré que Russell avait le potentiel pour être le prochain grand pilote de l'équipe après avoir "été au coude à coude" avec Hamilton.

"Il est de la génération de Norris, Leclerc et d'autres, et je ne pourrais pas souhaiter un meilleur chef d'équipe quand Lewis partira. Nous avons une base tellement solide, un gars tellement rapide, talentueux et intelligent dans la voiture qu'il ne nous reste plus qu'à faire le bon choix pour le second siège. Et ce n'est pas quelque chose que je veux faire dans la précipitation".

Wolff a affirmé qu'il n'avait pas encore décidé s'il allait opter pour un pilote expérimenté ou pour un rookie.