Lewis Hamilton (39 ans) n'a pas connu le meilleur départ pour sa dernière saison avant de partir chez Ferrari. Malgré cela, le pilote britannique est à l'aise dans sa vie, comme il l'a fait comprendre lors d'un entretien avec le magazine GQ. L'annonce de sa signature avec l'écurie italienne en 2025, lui a donné une vision un peu plus large de l'avenir.
"Les gens me demandent toujours : 'où vous voyez-vous dans cinq ans ?' Et je n'ai jamais été capable de me projeter aussi loin. Mais aujourd'hui, je suis en mesure de planifier avec un peu plus de temps. Il se passera des choses très intéressantes au cours des deux prochaines années."
"C'est probablement la période la plus excitante de ma vie. Je n'ai jamais commencé une année en étant excité à l'idée de la suivante", ajoute le Britannique, qui s'est montré complètement extatique tout au long de l'entretien.
Il reconnaît également que son départ ne fait pas l'unanimité au sein de son équipe actuelle, mais il reste concentré sur la victoire. "Mon objectif est le suivant : comment puis-je donner à cette équipe la meilleure année de son histoire après les grandes années que nous avons connues ? Vous devez vous engager avec les personnes qui vous entourent. Comment les accompagner dans ce voyage et partir en plaçant la barre très haut."
Interrogé sur le championnat du monde qu'il a perdu au profit de Max Verstappen en 2021, il n'a pas mâché ses mots :
"Est-ce qu'ils me l'ont volé ? Bien sûr qu'ils l'ont fait. Vous connaissez l'histoire. Mais je pense que c'était un moment vraiment agréable, parce que mon père était avec moi, et c'est ce que j'emporte avec moi. Notre vie a été une montagne russe, et nous sommes restés ensemble contre vents et marées. Et le jour le plus douloureux, il était là. Il m'a appris à toujours me relever, à garder la tête haute. Et, évidemment, je suis allée féliciter Max, sans savoir l'impact que cela aurait, mais en étant vraiment consciente qu'il y aurait peut-être un mini-moi qui regarderait. C'était un moment décisif dans ma vie. C'est ce que je pensais vraiment. C'est ce que j'ai ressenti. Je ne savais pas comment les autres allaient le percevoir. Je ne l'avais pas visualisé. Mais j'en étais tout à fait conscient : sur ces 50 mètres, soit je tombe par terre et j'abandonne… soit je me relève."
Enfin, il a appelé de ses vœux un avenir marqué par une plus grande présence des femmes en Formule 1. "Il y a toujours un besoin de femmes dans ce sport. Il faut se battre pour qu'il y ait de plus en plus de femmes aux avant-postes, pour qu'elles soient visibles, pour que les filles et les jeunes filles puissent voir qu'il y a une place pour elles ici."
