"Je n'ai encore rien signé, mais je pense que nous allons nous rencontrer avec Toto (Wolff) demain (lundi, ndlr)", a signalé Lewis Hamilton ce week-end après le Grand Prix d'Espagne au travers duquel il a fini 2e derrière Max Verstappen. Depuis quelques semaines déjà, les rumeurs sur la prolongation de son contrat vont de bon train. D'abord prétendu comme intéressé pour rejoindre Ferrari, l'Anglais a démenti les rumeurs et fait valoir son attachement aux Flèches d'argent. Pourtant, il n'a toujours pas trouvé de compromis avec l'écurie. Les jours qui arrivent devraient être décisifs pour le futur de numéro 44.
Trop exigeant ?
S'attacher les services du pilote sept fois Champion du monde n'est pas une chose sur laquelle Mercedes rechignerait. Hamilton a peut-être 38 ans, mais il parvient toujours à se maintenir au sein du top de l'élite (4e du classement des pilotes avant le Grand Prix du Canada avec 87 pts, devant son coéquipier George Russell). Prolonger de deux années supplémentaires ne devrait pas poser tant de problèmes à l'écurie allemande sportivement parlant. Avec une paire de coureurs équilibrée, les jours s'annoncent beaux.
Oui, mais voilà, ce n'est pas aussi évident.
"Je pense que nous avons juste besoin de prendre le temps de nous réunir autour d’un café, cela ne devrait pas prendre plus d’une demi-heure pour arriver à un accord", a-t-il soutenu ce week-end à Sky Sports. Cependant, lundi est passé et rien n'est encore d'actualité.
Le salaire demandé par Hamilton s'élèverait à 70 millions d'euros par an d'après Sportune. Une somme conséquente qui fait traîner considérablement les négociations. "Tous les trois ans, nous savons que nous avons ce moment. Et c’est comme négocier des conditions financières avec votre meilleur ami, avec un ami proche", affirmait Toto Wolff à la mi-mai (nextgen-auto.com).
La question n'est plus vraiment de savoir s'il va prolonger, mais plutôt quand il pourra le faire. La problématique d'un terrain d'entente est surtout au coeur du feuilleton Hamilton.
Un début de saison moyen
Pour un compétiteur tel qu'Hamilton, la saison 2021-22 a été compliquée à encaisser. Cette année, il avait l'espoir de faire mieux avec la W14. Seulement, la voiture ne s'est pas révélée aussi performante qu'espéré. Les Red Bull sont toujours bien devant en course, ce qui ne lui facilite pas la tâche.
Néanmoins, il reste dans les clous. Ce week-end à Barcelone, il est parvenu à décrocher une place sur le podium et pousser sa voiture. La Mercedes ayant subi des innovations, la suite du Championnat devrait logiquement être plus facile pour lui. Il faudra voir si l'Anglais tient dans la longueur.
Le prochain Grand Prix aura lieu à Montréal le 18 juin. Il s'agira de la 8e course au calendrier. Celui-ci contient 23 dates. Rien n'est donc encore joué en termes de compétitivité, bien que de facto, Verstappen a déjà pris une avance très conséquente sur ses concurrents.
