Les notes de la France
Thomas Ramos 7 - Damian Penaud 7, Gaël Fickou 4, Yoram Moefana 4, Gabin Villière 6 - Matthieu Jalibert 5, Antoine Dupont 7 - Charles Ollivon 6, Grégory Alldritt 6, François Cros 5 - Thibaud Flament 6, Cameron Woki 5 - Uini Atonio 6, Julien Marchand (non noté, remplacé par Peato Mauvaka 6), Reda Wardi 5.
Les notes de la Nouvelle-Zélande
Beauden Barrett 6 - Will Jordan 5, Rieko Ioane 7, Anton Lienert-Brown 5, Mark Telea 7 - Richie Mo'unga 5, Aaron Smith 6 - Ardie Savea 6, Dalton Papali'i 6, Tupou Vaa´i 4 - Scott Barrett 5, Sam Whitelock 5 - Nepo Laulala 4, Codie Taylor 5, Ethan de Groot 4
Le MVP : Thomas Ramos
En un an, il est devenu indispensable. Buteur patenté des Bleus avec toujours une belle réussite, son influence ne se limite pas à son coup de chausson. Absolument impérial sous les ballons hauts, il a constamment fait avancer son équipe au pied ou à la main. Et provoqué fautes et frustrations néo-zélandaises, ce qui a fini par payer. Indispensable.
Le patron : Antoine Dupont
Le capitaine a fait le job, comme d'habitude. Impossible pour lui de manquer le premier grand rendez-vous, et même quand les Bleus n'étaient pas dans leur assiette en début de match, il a patiemment relancé la machine. Un jeu au pied toujours aiguisé, et une analyse de la défense adverse qui a fini par payer, sans compter son leadership naturel indispensable au XV de France. Aucun doute, il est bien entré dans son tournoi.
La bonne surprise : la mêlée française
Alors que les absences combinées de Cyril Baille et Paul Willemse promettait une fragilité dans ce domaine, les Bleus ont pris l'ascendant, même après avoir perdu rapidement Julien Marchand. Mais même sans trois titulaires, même après le bal des remplacements, les Français sont restés les plus forts dans ce domaine. Et ont fini par en récolter les fruits.
La déception : la paire de centres bleue
Transpercée de part en part dès la première action du match, la doublette Moefana - Fickou ne s'en est jamais vraiment remise. Les Bleus ont souvent été en difficulté au centre du terrain, et ces deux-là en sont en partie responsable. Peu flamboyants en attaque, par impactants en défense, l'absence de Danty a pesé lourd dans ce domaine.
