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Ousmane Dembélé offre la victoire à un Barça sans panache contre un Atlético maladroit

Ousmane Dembélé offre la victoire à un Barça sans panache contre un Atlético maladroit
Ousmane Dembélé offre la victoire à un Barça sans panache contre un Atlético maladroitAFP
En déplacement au Metropolitano, le FC Barcelone a remporté un succès capital dans la lutte pour le titre contre l'Atlético de Madrid (1-0). Ousmane Dembélé a inscrit le seul but du match, tandis qu'Antoine Griezmann a manqué la balle d'égalisation à la dernière minute.

Ce ne fut pas un grand Barça mais au terme de cette 16e journée de Liga, il possède trois points d'avance sur le Real Madrid, battu samedi à Villarreal (2-1). 

Avec Pablo Barrios, la révélation de la cantera rojiblanca, titulaire pour la deuxième fois consécutive en Liga, l'Atlético s'est présenté en 4-4-2 avec Antoine Griezmann et Joao Félix en pointe. 

S'il fut une époque où ce système permettait aux Colchoneros d'imprimer un quadrillage étouffant pour l'adversaire, cette ère est revolue depuis fort longtemps. Friable défensivement, laxiste au milieu, à l'image d'un Koke Resurrección aux abois depuis des mois, l'Atlético a été débordé par le FC Barcelone pendant les 25 premières minutes.

Dembélé frappe fort, l'Atlético vendange

Auteur d'une percée plein champ, Pedri a trouvé, de l'extérieur du droit, Gavi qui s'est joué de Reinildo pour transmettre le ballon à Ousmane Dembélé qui a trouvé les filets de Jan Oblak du plat du pied droit (22'). C'est le 5e but du "Moustique" cette saison en championnat. Face à des Rojiblancos absents, le Barça a manqué le 2-0 deux minutes plus tard. Coupable d'une passe en retrait mal ajustée, Josema Giménez a offert involontairement un caviar à Pedri qui, au lieu de frapper directement, a préféré contrôler et tenter une louche mais a été rattrapé par Nahuel Molina (24'). 

Alors que la domination blaugrana était totale, l'Atlético s'est réveillé et a nettement dominé la fin de la 1re période. Griezmann a d'abord décalé Marcos Llorente d'une louche inspirée mais la frappe de l'ailier espagnol n'a pas trouvé le cadre (31'). Giménez a ensuite vu son coup de tête s'échapper du cadre, à la réception d'un centre de Molina (33'). Le schéma s'est ensuite inversé : l'Uruguayen a lancé l'Argentin qui a préféré la jouer solo plutôt que de centre sur Griezmann ou Félix (37').

A l'image d'Alex Baldé qui a retenu Llorente in extremis alors qu'il filait au but à pleine vitesse (39'), le Barça peinait pour conclure ce premier acte. De l'autre côté du terrain, Yannick Carrasco a fixé Jules Koundé pour transmettre à Griezmann dont la frappe partait sous la barre sans la claquette de Marc-André ter Stegen (42'). Dans la foulée, le gardien allemand a troué sa sortie, ce qui a failli profité à Reinildo mais sa tête a terminé juste à côté (43'). Une dernière frappe trop croisée de Molina (45+1') confirmait le regain de forme colchonero ainsi que le manque criant de réalisme des hommes du Cholo Simeone

Griezmann manque la balle d'égalisation

Sans Robert Lewandowski, suspendu et remplacé au coup d'envoi par un Ansu Fati sans jus, le Barça s'est éteint offensivement et, sorti des incursions de Dembélé (62', 69'), rien ne construit n'a été proposé dans le dernier tiers. A l'affût après un corner dévié par Ronald Araújo, Ferran Torres, entré en jeu, a cru offrir un avantage définitif mais il était nettement hors-jeu (72'). 

Fort heureusement pour Xavi Hernández et son équipe, la réussite n'était pas colchonera. Griezmann du droit à la réception d'un beau mouvement a manqué le cadre (54'), alors que Félix avait expédié une frappe en tribune quelques instants plus tôt (53'). Llorente a chauffé les gants d'un ter Stegen moyennement rassurant qui a dû intervenir en deux temps (66'). 

Alors que le match se disputait dans une ambiance correcte, la fin de rencontre a été hâchée par les fautes. Coupables d'avoir transformé la pelouse du Metropolitano en tatami, Stefan Savic et Torres ont été expulsés tous les deux (90+2'). L'Atlético a eu une dernière occasion d'égaliser mais Griezmann, à la réception d'une passe d'Ángel Correa, a vu son tir repoussé sur la ligne par Araújo (90+4'). L'ultime frappe de Geoffrey Kondogbia s'est envolé (90+6') et les Culés ont pu savourer un succès sans panache mais crucial dans la course au titre.