Début du tour principal du Mondial, et après une première phase maîtrisée, l'équipe de France connaissait son objectif : Deux victoires sur les trois prochains matchs, et les quarts de finale étaient dans la poche. À priori, il n'y avait pas grand chose à craindre de cette équipe du Monténégro, mais gare à l'excès de confiance.
Les gardiens se mettent en évidence en début de partie, et il faut attendre 3 minutes pour voir le premier but. Les Bleus mettent leur jeu en place, sans créer d'écart. Ludovic Fabregas fait le sale boulot au coeur de la défense adverse, imposant son jeu en technique. Néanmoins, les Français sont loin d'être en place défensivement.
Heureusement, Vincent Gérard commence à chauffer dans les cages, et les Bleus passent à +2 pour la première fois. Le début de la bonne période française, avec un Kentin Mahé au four et au moulin, et un Nikola Karabatic en parfait chef de meute, comme depuis près de 20 ans.
Les Monténégrins ne sont pas en reste, mais l'écart se creuse tout de même, notamment parce que la défense a resserré les boulons. Néanmoins, la fin de première période est à l'avantage du Monténégro, qui réduit quelque peu l'écart pour rester à porter de fusil à la pause (16-13).
Du travail bien fait
Désireux de plier rapidement le match, les Bleus appuient sur l'accélérateur au retour des vestiaires. Vincent Gérard fait un massacre sur les jets de 7 mètres adverses, et en attaque, Melvyn Richardson fait des merveilles. Fatalement, l'écart se creuse, mais les Monténégrins n'ont pas renoncé.
La profondeur d'effectif des Français fait alors le travail, avec notamment un Elohim Prandi inspiré en attaque. La digue monténégrine cède petit à petit, malgré quelques belles possessions offensives. Les adversaires des Bleus sont tout simplement moins forts, et subissent la puissance et la variété de jeu française. Le boulot est fait, Guillaume Gille peut se permettre de faire tourner et de gérer la fin de match.
La France s'impose finalement 35-24. Deux choses à retenir. 1- Une victoire vendredi (18h00) contre l'Iran, et les quarts de finale seront assurés. 2- On a vu ce qu'on voulait voir. Les Bleus ont été sérieux, sans énorme phase de décompression comme on avait pu le voir en début de compétition. C'est le visage d'un prétendant au titre.
