Manchester City
Ederson (6)
Walker (6) Dias (5) Akanji (6) puis Stones (-) Gvardiol (5)
Rodri (7) De Bruyne (7) puis Kovacic (-)
Silva (3) Foden (3) Grealish (5) puis Doku (7)
Haaland (2) puis Álvarez (4)
Real Madrid
Lunin (9)
Carvajal (6) puis Militao (-) Nacho (6) Rüdiger (8) Mendy (7)
Valverde (7) Camavinga (8) Kroos (5) puis Modric (5)
Bellingham (6)
Rodrygo (6) puis Brahim (6) Vinicius (5) puis Vázquez (-)
Le MVP : Andriy Lunin
Le gardien ukrainien a tout sorti ou presque pendant 2 heures (8 arrêts, 4 dégagements des poings), simplement battu par Kevin de Bruyne à bout portant. Lors de la séance de tirs au but, il a remis son équipe dans le coup alors que Luka Modric venait de manquer. Encore lucide pour deviner que Bernardo Silva allait frapper au centre, il a ensuite détourné la tentative de Matteo Kovacic pour faire basculer la pièce du côté merengue. Une question épineuse va se poser : restera-t-il numéro 1 quand Thibaut Courtois reviendra ? Il fait absolument tout pour que ce soit le cas, et avec la manière.
Le Patron : Eduardo Camavinga
La partition défensive de l'ancien Rennais a été gigantesque, nouvelle preuve de l'épaisseur acquise au fil des mois quand il évolue devant la défense. Il a notamment tenté 7 tacles, réalisé 3 dégagements et c'est juste un aperçu de sa débauche d'énergie face aux vagues des Skyblues.
La Bonne Surprise : Jérémy Doku
Les anciens Rennais étaient présents des deux côtés du terrain ! Son entrée en jeu a permis à Manchester City d'appuyer sur le côté droit tandis que Dani Carvajal, averti, ne pouvait pas défendre à bloc. Le Belge a mis le latéral droit en difficulté à de nombreuses reprises et c'est finalement en centrant pied gauche plutôt que de revenir sur son pied droit, qu'il a permis à Kevin de Bruyne d'égaliser. Une solution qu'il aurait certainement dû utiliser plus souvent mais comment faire avec des attaquants aussi peu disponibles ?
La Déception : Erling Haaland
Certes, il a touché la transversale au cours d'une première période où il semblait prendre petit à petit le dessus sur Antonio Rüdiger et surtout Nacho. Mais, au bout de ces deux quarts de finale, son bilan est famélique. Le Norvégien a été incapable de peser sur le jeu et s'il a un peu plus décroché que lors du match aller, il n'a jamais été capable de réinventer. À sa décharge, ses coéquipiers n'ont jamais semblé compter sur sa taille dans les phases de possession, alors que le City était constamment dangereux sur corner. Le Cyborg donne l'impression d'être un intrus dans cette équipe.
