Malgré les absences de marque contre Strasbourg, Brest semble inarrêtable

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Malgré les absences de marque contre Strasbourg, Brest semble inarrêtable

Pierre Lees-Melou risque d'être une nouvelle fois important ce samedi.
Pierre Lees-Melou risque d'être une nouvelle fois important ce samedi.AFP
Après avoir battu l'Olympique de Marseille à Francis-Le Blé (1-0) dimanche soir, le Stade Brestois se rend à la Meinau pour affronter Strasbourg, en proie à des doutes et sur une série de trois défaites de rang.

Pierre Lees-Melou a mis un terme au calvaire de Gennaro Gattuso à la tête de l'Olympique de Marseille en même temps qu'il a réaffirmé les ambitions du Stade Brestois dans un championnat où le vainqueur est déjà connu, mais où la lutte pour les accessits fait rage. 

Alors le Finistère invité en Ligue des champions ? À 12 journées du verdict de cette saison 2023-2024, ce n'est pas de la science-fiction. Certes, l'avance bretonne est mince et Rennes, 7ᵉ à l'aube de la 23 journée, n'est qu'à 6 points. Néanmoins, sur ce qu'elle montre depuis des mois, l'équipe d'Éric Roy n'est pas à sous-estimer. Même en infériorité, elle a renversé l'OM en fin de match et poursuit une série d'invincibilité en championnat qui dure depuis le 26 novembre, soit 11 journées (7 victoires, 4 nuls, soit 25 points pris sur 33). 

Si les principes de jeu brestois sont clairs et suivis à la lettre, la discipline, elle, pose problème. Avec cinq cartons rouges reçus lors des huit dernières rencontres toutes compétitions confondues, le SB29 fait preuve d'un excès d'engagement qui peut, à terme, coûter très cher. Ainsi, Brest se déplace en Alsace sans Marco Bizot, Steve Mounié et Hugo Magnetti, sous suspendus soit pour des exclusions directes dans le cas des deux premiers, soit pour accumulation de cartons jaunes. En revanche, Mahdi Camara effectue son retour. 

"Le groupe est au complet hormis les trois suspendus pour le déplacement ce samedi à Strasbourg. C’est un nouveau défi qui nous attend là-bas", a indiqué Éric Roy en conférence de presse d'avant-match.

Le Racing commence à regarder derrière

La dynamique est totalement inversée pour Strasbourg. Le Racing n'a pas encore gagné en 2024 et après deux nuls, il est une série de 3 revers d'affilée, le dernier contre Lorient à la Meinau (3-1). Si perdre contre le PSG (2-1) et Lens (3-1) n'était pas vraiment alarmant, la déroute contre les Merlus est en revanche porteuse de nombreuses interrogations, même si Patrick Vieira a des circonstances atténuantes.

Par exemple, il n'avait certainement pas prévu de perdre Matz Sels dans les dernières heures du mercato hivernal pour introniser Alaa Bellaarouch, totalement novice à ce niveau et coupable de deux erreurs énormes contre le PSG (même s'il a détourné le penalty de Kylian Mbappé) et Lorient. "Je ne veux pas qu'il change et je ne lui ai pas demandé de changer", a affirmé Vieira en conférence de presse, soucieux de renforcer la confiance de son gardien. "On va travailler avec lui, on connaît son potentiel, ses qualités, ses domaines de progression. Je suis persuadé qu'il sera un très grand gardien dans le futur."

La jeunesse de l'effectif strasbourgeois, renforcée récemment par le prêt d'Andrey Santos en provenance de Chelsea, peut devenir handicapant si le club voit la concurrence se rapprocher, la 16ᵉ place n'étant distante que de 3 points. Outre les blessés Jérémy Sebas, Karol Fila et Lebo Mothiba, Thomas Delaine et Dilane Bakwa sont suspendus et Abakar Sylla est incertain. En revanche, Moïse Sahi Dion et Ibrahima Sissoko sont de retour. 

"Dilane (Bakwa) sera suspendu ce week-end. Il faut trouver la solution pour avoir ce joueur qui amène de la percussion et de la profondeur. Hormis Thomas Delaine (suspendu) et Jérémy Sebas (blessé), tout le monde est apte."

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