Quatre jours après sa victoire au Santiago-Bernabéu en Coupe du Roi, le FC Barcelone recevait le Valencia CF, 19e du championnat. Après avoir manqué le coche à Almería (défaite 1-0), le club blaugrana n'a cette fois-ci pas manqué l'occasion de mettre la pression sur le Real Madrid, en déplacement au Betis (21h).
Le timing de Raphinha
Le Camp Nou n'a eu à patiente que 16 minutes pour assister à l'ouverture du score. On peut tutoyer les 2 mètres et être un gardien en grandes difficultés dans les airs. C'est le cas de Giorgi Mamardashvili, un cas d'école en Liga. Trop court sur un centre de Sergio Busquets, le Géorgien a été devancé par Raphinha, à peine 1.76m.
Sans leur capitaine José Gayà ni Edinson Cavani, tous deux blessés, les Blanquinegros étaient déjà limités, malgré les absences en face de Pedri, Ousmane Dembélé et Robert Lewandowski, eux aussi blessés, et de Gavi, suspendu.
Installés dans le camp adverse, les Culés, emmenés par un Raphinha très remuant côté droit, n'ont eu guère de mal à contenir l'équipe de Rubén Baraja. Ferran Torres, ex du VCF, a sollicité l'intervention de Mamardashvili (31'), bien meilleur sur sa ligne. La première réplique d'envergure valencienne a été signée Thierry Correia, capitaine pour la première fois, à la conclusion d'un centre de Jesús Vázquez, mais tête, trop molle, a fui le cadre (33'). Le Barça a manqué de doubler la mise, une nouvelle fois en passant dans les airs mais Ansu Fati n'a pu piquer sa tête convenablement après un centre rentrant de Raphinha (37').
En fait, c'est le FCB qui a offert la meilleure occasion à Valencia : sur une passe en retrait très mal ajustée de Torres, Marc-André ter Stegen a relancé en castastrophe sur... Samuel Lino qui, à bout portant, a expédié son tir dans la tribune (39'). Ancien de la Masia, Ilaix Moriba a failli jouer un mauvais tour à son club formateur mais sa reprise en déséquilibre dans la zone des 5,50m a filé à côté (43'). Sur le dernier ballon exploitable de la 1re période pour le VCF, Vázquez a tenté sa chance, nettement au-dessus (45+1').
Penalty raté, Araújo expulsé
Après cette fin de période achevée sur un rythme modéré, le Barça a repris le contrôle de la balle et, après une frappe du gauche de Jules Koundé dans la surface contrée du bras par Hugo Guillamón, mais Torres a tiré sur le poteau extérieur (55'). Dans la minute suivante, le second poteau a sauvé les Murciélagos sur un frappe de Fati (56'). Après ces deux petits miracles, Hugo Duro a eu l'égalisation au bout du pied sur un centre de Vázquez mais Andreas Christensen a surgi juste à temps (57'). Duro s'est vite rattrapé : à l'affût après une tête en retrait mal ajustée de Koundé, l'attaquant che a devancé Ronald Araújo qui, contraint à la faute à 35 mètres de ses cages, a été exclu logiquement (58').
Entré en jeu, Fran Pérez a fait parcourir un frisson au Camp Nou à la réception d'un centre de Lino mais il n'a pas réussi à cadrer, en plus d'être signalé hors-jeu (72'). Malgré quelques incursions dans le dernier tiers blaugrana, le manque de percution du VCF a limité le travail de Ter Stegen. Pérez a cru obtenir un penalty pour un contact avec Franck Kessié, entré à la pause à la place de Frenkie de Jong, mais l'arbitre n'a pas bronché tout comme la VAR (86'). Duro a eu ultime opportunité excentré sur la gauche, mais son tir s'est perdu dans les airs (89') tandis que Justin Kluivert a cadré mais sans force (90+4'). Le Camp Nou a littéralement poussé un ouf de soulagement collectif lors du coup de sifflet final, preuve de la tension qui s'emparait de l'enceinte.
Trop faiblement accroché, le Barça s'en est sorti sans encombre et compte 10 points d'avance sur le rival merengue, sans l'obligation de faire un résultat au Benito-Villamarín.