"Les JO ? Un sixième majeur" pour la golfeuse Céline Boutier

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"Les JO ? Un sixième majeur" pour la golfeuse Céline Boutier

Céline Boutier à Casares le 24 septembre.
Céline Boutier à Casares le 24 septembre.JORGE GUERRERO/AFP
De retour dans son pays pour le Ladies Open de France de Deauville deux mois après sa première victoire en Grand Chelem à Evian, la golfeuse Céline Boutier, 5ᵉ mondiale, s'est confiée à l'AFP sur la saison 2024, notamment les JO de Paris, où elle apparaît comme une chance de médaille.

Q : Quels sont vos objectifs 2024 ?

"Forcément gagner des tournois, essayer d'avoir plus d'opportunités de jouer pour la gagne, surtout en majeur. Forcément les Jeux olympiques de 2024 sont aussi une grosse échéance pour moi."

Q : Les Jeux olympiques auront-ils une place particulière dans votre saison ?

R : "Je les considère comme un sixième majeur, c'est quelque chose qui est important."

Q : Que vont vous apporter vos victoires à Evian et au Scottish ?

R : "Je pense que ça amène pas mal déjà d'expérience, mais aussi de confiance. C'est sûr que ce n'est pas facile de jouer chez soi et d'essayer de répondre aux attentes du public, des médias, de soi-même. Avoir réussi à gérer ça sur un parcours comme Évian dans les circonstances d'un majeur, c'est vrai que ce n'est pas donné à tout le monde et ce n'est pas facile. C'est bon pour la confiance personnelle. Pour les Jeux olympiques qui seront à Paris l'année prochaine l'expérience sera similaire, je pourrai prendre confiance (ndlr: en s'appuyant de l'expérience de) la semaine d'Evian."

Q : Médiatiser le golf féminin fait-il partie de vos objectifs ?

R : "Je pense que le golf de manière générale, est une discipline qui n'est pas trop médiatisée en France, donc c'est vrai que si je peux apporter un peu plus d'attention, forcément, ça serait quelque chose de très positif. Encore plus sur le golf féminin qui l'est encore moins."

Q : Aujourd'hui tout va bien pour vous mais le haut niveau est aussi fait de passages à vide. Comment gérez-vous les extrêmes psychologiquement ?

R : "Ce n'est pas toujours facile. Surtout dans le golf, c'est quelque chose qui est tellement volatile. Une semaine, on peut vraiment se sentir on Top of The World, la semaine d'après, on rate le Cut et on se retrouve au fond du trou. Les saisons sont longues, on ne peut pas bien jouer toute la saison. Je pense qu'il faut savoir se raccrocher à la vision de choses plus larges. Parfois, on est pris dans le moment présent et ça peut être difficile mais si on se raccroche à 'la grande vision', ce qu'on peut contrôler, les efforts quotidiens, ça aide à faire passer les moments difficiles."

Q : C'est quoi cette grande vision ?

R : "Le plus important c'est d'en prendre conscience (ndlr : d'un état d'esprit négatif) et d'essayer de ne pas trop y penser. Le soutien familial et amical est crucial pour essayer de s'en sortir et de penser à autre chose. C'est une spirale qui va vraiment très vite. Il faut pouvoir sortir sa tête du golf. Le golf, c'est important mais cela n'est pas le plus important. Avoir cette perspective m'aide beaucoup."

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