L'Ukraine rejoint la candidature Espagne-Portugal pour l'organisation du Mondial 2030

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L'Ukraine rejoint la candidature Espagne-Portugal pour l'organisation du Mondial 2030

Présentation de la candidature Espagne-Portugal-Ukraine à Nyon
Présentation de la candidature Espagne-Portugal-Ukraine à NyonProfimedia
Les rumeurs se sont vérifiées : l'Ukraine s'ajoute à la candidature Espagne-Portugal pour l'organisation de la Coupe du Monde 2030. Une initiative pour le moins surprenante pour concurrencer le binôme Uruguay-Argentine, quitte à friser le ridicule.

"La candidature n'est pas ibérique, elle est déjà européenne". C'est par ces mots que Luis Rubiales, le président de la Fédération espagnole de football (RFEF) a annoncé à Nyon (Suisse) l'arrivée de l'Ukraine au sein de la candidature initiale. En présence de Fernando Gomes et Andriy Pavelko, ses homologues portugais et ukrainien, celui qui, au même titre que Gomes, est également vice-président de l'UEFA, a affirmé que "tous les gouvernements et tout le monde du football appuieront cette candidature"

Opportunisme politique

Il ne fait aucun doute que cette adjonction est purement de circonstance et opportuniste. Car la concurrence fait rage pour accueillir la Coupe du Monde du centenaire. A priori, l'organisation devrait symboliquement revenir à l'Uruguay qui présente un projet commun avec l'Argentine, le Paraguay et le Chili. Le trident Egypte-Arabie Saoudite-Grèce constitue une association trans-continentale à ne pas sous-estimer. 

Alors qu'une première carte des stades espagnols susceptibles de recevoir le Mondial a été publiée cet été, l'arrivée de l'Ukraine est en mesure de remettre en cause certaines choses, aussi bien en Espagne qu'au Portugal. Pour l'heure, le détail de la répartition des matches n'a pas été fourni mais cela laisse dubtitatif. 

Quelle portée environnementale ?

Après un Euro 2020 aux 4 coins de l'Europe et en prévision de deux Coupes du Monde qui devraient être peu regardantes quant à l'environnement, cette candidature s'est-elle tirée une balle dans le pied, en plus des risques liés à la durée du conflit avec la Russie qui occupe déjà le Donbass depuis 2014 ? Plutôt que de réduire la voilure, de miser sur une organisation responsable, l'Espagne et le Portugal se sont lancés dans une course à l'échalote à l'encontre de l'air du temps. 

Entre une compétition qui réunira 48 équipes dès 2026, des camps de base disséminés d'un bout à l'autre de l'Europe et donc des déplacements nombreux, cette refonte de la candidature ibérique peut-elle décemment être viable, voire simplement crédible ? Beaucoup de questions et d'interrogations restent en suspens. Et on doute que ce soit bon signe. 

France gouvernement

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