En 2013, Laïla Traby devenait vice-championne d'Europe de cross country par équipes. Inconnue, cette athlète se révélait alors à un haut niveau. Un point qu'elle confirmera l'année suivante, en prenant la médaille de bronze des Championnats d'Europe sur 10.000 mètres.
Mais tout cela avait visiblement une explication. Quelques mois après ces performances, de l'EPO et des hormones de croissance ont été découvertes chez elle. La Tricolore avait fini par reconnaître l'utilisation de ces produits dopants, en déclarant toutefois que son conseiller Salim Ghezielle lui avait présenté ces produits comme des vitamines.
Un argument peu convaincant pour la justice. Elle a été condamnée à un an d’emprisonnement avec sursis et à une amende de 3.000 euros pour ces faits. Ghezielle, de son côté, a écopé de dix-huit mois d’emprisonnement, dont un an avec sursis, une amende de 5.000 euros et une interdiction d’exercer à titre professionnel ou bénévole une activité en lien avec une instance sportive durant cinq ans.
Laïla Traby avait déjà été suspendue trois ans par l'Agence Française de Lutte contre le Dopage, ce qui avait mis fin à sa carrière.