Les athlètes des deux pays ont été bannis de nombreuses compétitions internationales après l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février dernier, dans le cadre de ce que Moscou appelle une "opération militaire spéciale".

Lors du congrès extraordinaire de la semaine dernière, plus de 60% des nations ont voté pour autoriser les Russes et les Biélorusses à reprendre les compétitions de la FIE.

La présidente de la fédération allemande (DFB), Claudia Bokel, médaillée d'argent à l'épée par équipes aux Jeux olympiques de 2004, a déclaré que la décision avait déclenché des "discussions animées".

"Notre solidarité va au peuple ukrainien qui souffre de la guerre d'agression", a déclaré Bokel. "La Fédération allemande d'escrime accepte la décision de vendredi dernier".

"Nous voulons maintenant signaler clairement que nous aurions souhaité un résultat différent et que nous voyons encore un grand nombre de questions de mise en œuvre ouvertes de la part de la fédération mondiale, ce qui rend impossible l'organisation du tournoi".

La compétition était prévue du 5 au 7 mai à Tauberbischofsheim. Le processus de qualification de l'escrime pour les Jeux olympiques de Paris de l'année prochaine doit commencer en avril.

Le président de la Fédération russe d'escrime, Ilgar Mammadov, a affirmé qu'il n'était pas surpris par la décision de la DFB.

"Ce n'est pas le premier pays, d'autres refuseront. Je ne critiquerai pas mes collègues. Bien sûr, nous nous attendions à ce que de telles décisions soient prises. Les pays qui ne peuvent pas organiser des compétitions sur un pied d'égalité ne les organiseront pas. Il y en aura d'autres, ils sont nombreux".