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Kylian Mbappé : "Le leadership a été défaillant contre l'Allemagne"

Kylian Mbappé en conférence de presse.
Kylian Mbappé en conférence de presse.AFP
Ce lundi, Didier Deschamps et Kylian Mbappé ont répondu aux questions des journalistes avant le match contre le Chili.

Didier Deschamps : 

Ses convictions : "Je reste factuel. Il faut tenir compte de ce qu'on a fait et de ce qu'on a en face. Ce n'est jamais un long fleuve tranquille. Il y avait une expression collective un peu plus aléatoire, mais c'était le moment de le faire. Il y a eu une analyse. Depuis hier, on a basculé". 

Le public : "Ce n'est pas parce qu'il y a des Marseillais dans l'équipe que je vais les faire jouer. Je ne tiens pas compte de ces critères. Entre les 11 qui commenceront et les 6 changements possibles, ça laisse de la marge". 

Mike Maignan : "Il est prêt". 

L'animation offensive : "Du liant, il en a manqué. Il n'a pas été bon. Antoine (Griezmann) n'est pas là, on le sait. On n'a pas vraiment su créer des soucis à l'adversaire, oui, mais on aurait pu concéder plus aussi. Sur le fait de créer des occasions, on n'en a eu, on n'en a concédé aussi beaucoup. On n'a pas été performants sur ce plan-là. Je préfère le constat sur tous les plans. Dans l'équilibre collectif, il y a eu des choses intéressantes, mais elles ont été balayées". 

Faire oublier samedi collectivement : "Ce ne seront pas les mêmes, mais ils sont là. Le fait de commencer le match, et d'avoir du temps de jeu, c'est important. Les propres intérêts des joueurs sont présents, mais c'est à ajouter dans un collectif. J'aurai besoin de tout le monde. La force collective est au-dessus de tout". 

William Saliba : "S'il est là, c'est qu'il fait de bonnes choses. Il a un temps de jeu plus réduit en équipe de France. Quand il l'a eu, ça ne s'est pas forcément très bien passé. La hiérarchie ne lui est pas favorable en tant que titulaire, mais il est là. C'est important. Parfois le déclic met plus de temps. La différence est que Dayot a eu plus de temps de jeu. Ca peut être la confiance, quelques blocages...". 

Le leadership : "En un match, vous balayez tout. Peu importe le leadership. Si vous attendez que Kylian hurle sur tout le monde, ce n'est pas Kylian. Un match n'enlève pas tout ce qui a été avant. Ça remet un peu en éveil. Ce n'est pas parler pour haranguer quelqu'un mais plus de se parler entre les lignes. C'est naturel pour certains joueurs, pour d'autres ça l'est moins".

Kylian Mbappé : 

Son rapport avec le Vélodrome : "Je suis venu ici en tant que rivale durant la plupart de ma carrière. Mais là, c'est en tant que capitaine de l'Equipe de France. C'est un grand stade, qui fait partie de ceux où l'ambiance est la plus chaude. Ca va être cool de jouer ici". 

Match contre l'Allemagne et statut de cadre : "J'ai aucun problème à porter la responsabilité des échecs. On a l'objectif de montrer une réaction demain. On peut changer. Il faut regarder devant et prendre conscience que ce qu'on a fait c'était pas suffisant". 

Le public du Vélodrome : "Je vais juste me concentrer pour jouer, peu importe l'accueil qui me sera réservé. Je comprendrai si je suis sifflé. Il y a un Clasico dimanche, je suis joueur du PSG, c'est normal".

7 années en équipe de France : "C'est passé vite, mais en même temps j'ai vécu plein de choses. C'est toujours une énorme fierté. J'ai la même envie que le premier jour. Je veux écrire une partie de l'histoire de l'équipe de France, d'essayer de battre des records, ramener des trophées, rendre fiers les Français". 

Le doute après samedi ? : "On ne doute pas. On a mal joué. Mais, j'ai joué des compétitions où on a pris des roustes et après on a gagné. L'inverse aussi. Il n'y a pas de vérité absolue dans les matchs amicaux. Ce n'est pas forcément celle des matchs officiels. Il y a des indicateurs, il ne faut pas les nier". 

La fatigue : "C'est une fierté de jouer avec l'équipe de France. Tant que je serai disponible, je vais toujours jouer. La saison est longue, mais je veux être prêt tout le temps. Je veux montrer que je suis performant tout le temps". 

Les propos de Tchouaméni : "J'ai joué la Real Sociedad, on va jouer le Barça et si on passe, peut être l'Atlético de Madrid. Donc il vont avoir un aperçu du joueur que je suis". 

Son leadership : "Je pense que samedi, ce n'était pas assez. Le leadership a été défaillant. On a été dépassé. Ce sont des indicateurs. Il faut réagir pour ne pas installer un doute qui n'existe pas actuellement". 

La partie de la saison la plus enthousiasmante ? : "Oui, on travaille toute l'année pour cela. Ce sont les matchs dont on rêve quand on était gamin. On a cette opportunité. L'enfant qui veille en moi est super content de disputer tout cela. Maintenant, il faut matérialiser cela par des trophées. C'est ce que les gens attendent de nous et on va essayer de leur donner". 

Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné samedi ? : "On a revu des images. On a entendu le message du coach. Il est passé. Il faut réagir sur le terrain". 

Les "indicateurs" : "Il y a eu de tout. Quand on voit le match c'est qu'il y avait beaucoup de warnings. Il n'y a pas de conséquences. Techniquement, tactiquement, dans l'envie, même dans l'efficacité on a pas su matérialiser cela. Ca fait beaucoup de choses. Vaut mieux prendre la claque maintenant que pendant l'Euro". 

Le statut de favori et les ambitions : "Si on avait gagné 5-0, je ne me serais pas dit qu'on allait gagner facilement l'Euro donc je ne me dis pas qu'on va être dépassés. C'est un avertissement. On ne va pas jeter la campagne de qualifications, la dernière compétition qu'on a faite. Même s'il y a eu pas mal d'enseignements. On ne va pas tirer sur les gars après une simple défaite. On est toujours soudés et unis, remplis de confiance et d'humilité et on est prêt à avoir une réaction demain".